Plus de 350 000 $ pour protéger l’eau

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Par Stéphane Pelletier
Plus de 350 000 $ pour protéger l’eau
Philippe Dufour, Jean-Claude Léveillée, Vincent Caron, Claude Duplain, Patrick Bouillé et Yves Bédard. (Photo : Stéphane Pelletier)

Le député de Portneuf, Vincent Caron, a annoncé des aides financières qui profiteront à cinq villes ainsi qu’à l’organisme CAPSA, afin de soutenir l’élaboration de leur plan de protection des sources d’eau potable ou de leur plan d’eau.

Dans un premier temps, le député a dévoilé une aide financière de 229 500 $ accordée aux villes de Donnacona, Saint-Raymond et Saint-Marc-des-Carrières, ainsi qu’à la Municipalité de Deschambault-Grondines pour soutenir l’élaboration de leur plan de protection des sources d’eau potable (PEPPSEP). Il a également annoncé un montant de 121 928 $ octroyé dans le cadre du Programme de soutien régional aux enjeux de l’eau (PSREE), à la Municipalité de Lac-Sergent et à l’organisme de bassin versant CAPSA.

Une ressource essentielle

L’aide financière du PEPPSEP permettra aux Villes concernées de définir des mesures de protection, y compris la planification de leur mise en œuvre, pour minimiser, voire éliminer les menaces pouvant affecter la qualité ou la quantité des eaux exploitées pour l’approvisionnement en eau potable. L’élaboration du plan de protection est une étape qui contribuera à sécuriser les efforts et les investissements majeurs réalisés jusqu’ici par ces municipalités.

« L’eau est une ressource essentielle que nous devons tous, dès maintenant, nous engager à préserver pour en assurer le maintien et la qualité pour nos concitoyennes et nos concitoyens. Ces subventions vont permettre aux municipalités, grâce à la collaboration et à l’expertise de la CAPSA, de pouvoir faire un état de la situation, d’aller faire un diagnostic et mettre le doigt sur les problématiques », a souligné M. Caron. La Corporation du bassin de la Jacques-Cartier (CBJC) est également partenaire et offre son expertise dans le dossier de Donnacona.  

Deschambault et Saint-Marc

Pour la municipalité de Deschambault-Grondines, en collaboration avec la CAPSA, l’aide apportée permettra d’assurer la protection des quatre installations principales en eau potable qui sont situées dans la municipalité de Sainte-Christine-d’Auvergne ainsi que des deux puits aménagés près de la route Proulx et du 3e Rang. « On est des petites municipalités. C’est mieux d’aller chercher l’eau là où elle est », rapporte le maire, Patrick Bouillé. Ce projet de près de 75 000 $ se concrétise en partenariat avec Saint-Marc-des-Carrières. « C’est nous qui sommes le mandataire pour un projet conjoint », précise M. Bouillé.

Donnacona

Donnacona profite d’une aide de 77 000 $. « Nous, on travaille avec la CBJC, qui a travaillé avec la phase 1. Maintenant, ils vont nous préparer une phase 2 pour mettre à jour nos citoyens sur l’importance du projet notre eau potable », explique le maire Jean-Claude Léveillée. D’ailleurs, une vaste consultation publique se déroule actuellement à ce sujet. « L’élaboration de ce plan de protection de notre source d’eau potable nous permettra d’assurer le maintien et la qualité de notre eau pour nos citoyens actuels et les générations futures », ajoute le maire.

Saint-Raymond

Dans une perspective de croissance économique et démographique, la deuxième phase du plan de protection des sources d’eau potable de Saint-Raymond concernera ses six puits. Les interventions seront également supervisées par la CAPSA. « Saint-Raymond a la chance d’avoir une eau d’excellente qualité. On est habitué, on ouvre le robinet, on prend l’eau et on la boit. Tout ce qui a été fait avant pour qu’on réussisse à amener cette eau dans le robinet, c’est phénoménal », laisse entendre le maire, Claude Duplain.

Lac-Sergent

Dans le cadre du PSREE, Lac-Sergent reçoit un montant de 77 100 $ afin de contrer le myriophylle à épis. Initié en 2019, ce projet consiste en l’installation de toiles de jute dans les secteurs où le myriophylle à épis occupe plus de 50 % de l’herbier sur une superficie de 100 mètres carrés et l’arrachage de la plante dans les autres secteurs où elle est moins dense. « C’est un groupe d’une trentaine de bénévoles que nous avons chaque année, qui s’attardent pour peaufiner la technique et sur ce que l’on fait pour réussir à contrôler le myriophylle à épis », explique le maire Yves Bédard. « On était à 450 000 pieds carrés de fait avec l’arrachage. On devrait être bon pour aller chercher deux millions de pieds carrés cet été », ajoute-t-il.

CAPSA

Dans le même programme, la CAPSA reçoit un montant de 44 828 $ pour son Opération Fagot. Ce projet vise à protéger la vie aquatique des eaux du bassin versant de la Niagarette. Il se divise en quatre phases, soit la caractérisation des bandes riveraines, l’élaboration d’une stratégie d’intervention, la confection de fagots et autres techniques nécessaires aux aménagements en génie végétal et la réalisation des aménagements. Le principal objectif est de réduire les apports en sédiments et le phosphore de la rivière.

« Les zones d’alimentation en eau potable peuvent s’étendre au-delà des frontières d’une seule municipalité, rendant ainsi la concertation entre les différentes entités impératives pour l’efficacité du plan. Dans cette optique, l’organisation prochaine d’un sommet dédié à la protection des sources d’eau potable au sein de la MRC de Portneuf est une étape prometteuse que la CAPSA organisera, permettant aux municipalités de coordonner leurs efforts pour le bien de leurs communautés », a également fait savoir Philippe Dufour, directeur général de la CAPSA.

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