L’Arc-en-Ciel innove encore 

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Par Pierre Paquet
L’Arc-en-Ciel innove encore 
De l'Arc-en-Ciel : Roxanne Langlois, coordonnatrice des services; Réjean Picard, membre; Annie Cyr, coordonnatrice du 213; Marylou Morasse, stagiaire et Laurie Châteauvert, directrice générale adjointe. (Photo : Pierre Paquet)

Spécialisé dans l’aide à apporter aux personnes vivant avec une problématique de santé mentale ainsi qu’à leurs proches aidants, l’organisme l’Arc-en-Ciel ajoute un service au large éventail de types d’accompagnements qu’il offre déjà.

En effet, l’Arc-en-Ciel et la compagnie ambulancière Dessercom ont développé un partenariat en vue de mieux rejoindre les proches de personnes vivant avec une problématique de santé mentale. Les ambulanciers sont régulièrement appelés à intervenir afin d’aider des personnes souffrant de dépressions, aux prises avec une crise d’anxiété, ayant des idées suicidaires ou en proie à un épisode psychotique. Les besoins s’avèrent nombreux et les proches se trouvent souvent démunis devant ces événements bouleversants. Grâce à ce nouveau partenariat, les ambulanciers pourront référer à l’Arc-en-Ciel des personnes vivant une situation touchant la santé mentale ou leurs proches. 

Contacter rapidement les personnes dans le besoin

Plus précisément, lorsque les ambulanciers se présentent dans l’un ou l’autre de ces contextes pour amener une personne vers un centre de santé, les proches qui restent éprouvent des besoins. À partir de maintenant, les paramédics seront en mesure de remplir rapidement un formulaire, sur leur tablette, afin que l’Arc-en-Ciel puisse rapidement les contacter pour leur offrir un soutien. 

L’équipe de Dessercom se réjouit puisque ce partenariat permettra aux paramédics de proposer des services mieux adaptés à la clientèle touchée par des enjeux de santé mentale. Le référencement de certains patients et de leurs proches vers l’Arc-en-Ciel facilitera le travail des paramédics. « Cette collaboration mobilisera les paramédics, conscients que le repérage et le référencement créeront un impact positif et significatif dans la vie des patients et leurs proches » affirme Valérie Champagne, directrice clinique de Dessercom.

Quelques-uns des participants à la marche. Photo : Pierre Paquet

Marcher pour promouvoir la santé mentale

Par ailleurs, dans le cadre de la Semaine nationale de la Santé mentale 2024, L’Arc-en-Ciel a aussi organisé sa toute première « Marche pour la santé mentale » impliquant ses employés, ses administrateurs et ses membres. Le mardi 7 mai, dès midi, les participants se sont réunis à l’aréna de Donnacona pour débuter une longue marche de 15 kilomètres en direction du Quai de Portneuf. 

Les participants se sont joints au groupe de marcheurs à différents moments du trajet pour ainsi parcourir 15 km, 9 km ou simplement marcher le dernier kilomètre.

Possible activité de financement

Une trentaine de personnes ont participé à cette première marche, dont une quinzaine qui ont complété tout le parcours de 15 km et sept qui ont marché 9 km.

L’Arc-en-Ciel envisage que cette activité puisse constituer une source de financement pour l’organisme au cours des prochaines années. « Nous avons l’idée d’en faire une activité de sociofinancement si nos familles et la population générale veulent bien y participer » confie Laurie Châteauvert, directrice générale adjointe (DGA) de l’organisme. Cette dernière a particulièrement apprécié que, tout le long du parcours des personnes conduisant des automobiles ont klaxonné pour encourager les marcheurs. Rappelons que L’Arc-en-Ciel embauche une vingtaine d’employés répartis dans trois points de service : Donnacona, Saint-Raymond et Saint-Marc-des-Carrières.

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