La Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier a inauguré l’œuvre d’art créée par l’artiste Camille Rajotte, laquelle est installée en bordure de la piste cyclable et skiable « Le Chemin de la Liseuse », à proximité de Place de l’Église.
Formée en arts visuels et en aménagement urbain, madame Rajotte a produit de nombreuses œuvres installées un peu partout au Québec. Celles-ci s’adaptent au lieu dans lequel elles s’insèrent. C’est la rivière qui me l’a raconté est un ouvrage simple, fonctionnel et évocateur. Elle représente la permanence de la rivière Jacques-Cartier dans un paysage humain et social qui a évolué. L’œuvre donne ainsi la parole à la rivière, comme à une grand-mère qui nous invite à nous assoir pour nous raconter son vécu.
Fabriquée en aluminium courbé, la réalisation imite le tracé ondulant de la rivière. Elle est effilée dans le haut et large dans le bas, de manière à créer la perspective visuelle d’un cours d’eau qui s’éloigne en serpentant dans le paysage. Elle s’élève ainsi à plus de neuf pieds, ce qui la rend visible de loin et à toutes les saisons.
Moments importants de l’histoire de la ville
En approchant, les gens découvriront de nombreux détails représentant certains moments importants de l’histoire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier : le saumon, la présence autochtone, la drave, le vieux pont, les fenêtres de l’ancienne église, la culture du blé et la population irlandaise. La transparence occasionnée par ces motifs découpés permet également d’intégrer l’œuvre plus délicatement dans le paysage.
L’œuvre de l’artiste Camille Rajotte Photo – Offerte par la Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Photo :Offerte par la Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier
Enfin, sa base se divise en deux plans, ce qui donne du volume à la représentation de la rivière. Le contraste entre le bleu et l’argenté image la surface miroitante de l’eau. Étant positionnée à une hauteur ergonomique, cette surface suscite également l’appropriation en permettant de s’y assoir, et ce, d’un côté comme de l’autre.
Son installation s’inscrit dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics qui stipule qu’environ 1 % du budget total du projet doit être consacré à l’intégration d’une œuvre d’art. Ici c’est le prolongement de la piste à partir du parc du Grand-Héron jusqu’à Place de l’Église auquel il est fait référence.
Se réjouissant pour la population de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier et les visiteurs qui fréquentent la piste, le maire Pierre Dolbec a mentionné que « l’inauguration de cette œuvre d’art superbe vient conclure un magnifique projet rendu possible par la concertation de la Ville de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier avec la fabrique de La-Transfiguration-du-Seigneur, le Centre de services scolaire de la Capitale, la Communauté métropolitaine de Québec, la MRC de La Jacques-Cartier et le gouvernement du Québec ».
« Cette œuvre d’art vient encore davantage mettre en valeur la rivière Jacques-Cartier, notre piste cyclable et skiable et toute l’histoire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier en ce 200e anniversaire de l’érection civile de la paroisse de Sainte-Catherine. » de conclure le maire.