Brumes d’Écosse : premier roman de Nathalie-Marie Gauthier

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Par Pierre Paquet
<i>Brumes d’Écosse : </i>premier roman de Nathalie-Marie Gauthier<b><i></i></b>
Page couverture du roman Brumes d'Écosse. Photo - Offerte par Nathalie-Marie Gauthier (Photo : Offerte par Nathalie-Marie Gauthier)

Peut-être s’agit-il de l’influence de la très populaire série de romans Le chardon et le tartan (Outlander) de la romancière américaine Diana Gabaldon – romans adaptés pour la télévision-,  toujours est-il que la grande maison de mode Dior vient tout juste de présenter sa collection Croisière 2025 privilégiant le tartan et les cottes de mailles entre les murs du somptueux château Drummond en Écosse et qu’une auteure demeurant à Portneuf, Nathalie-Marie Gauthier, lance son premier roman, une fiction « historico-fantastique » ayant pour toile de fond l’Écosse du 18e siècle.

C’est en effet le 9 juin dernier, à la Librairie Donnacona, que Mme Gauthier a procédé au lancement du premier tome de sa trilogie Brumes d’Écosse. Pour l’occasion, l’auteure a incarné son personnage principal, en vêtements d’époque.

La passion de l’écriture

Mme Gauthier affirme que d’aussi loin qu’elle se souvienne, elle a toujours écrit, surtout à l’adolescence, période privilégiée pour les fameux journaux intimes.

Elle avait amorcé l’écriture de ce roman il y a sept ans, mais c’est surtout à partir du moment où elle a suivi des ateliers d’écriture qu’elle fut motivée à mener à terme ce projet. 

Contexte historique

Le récit qu’elle propose aux lecteurs se déroule dans l’Écosse du 18e siècle, plus précisément à Nairn, village situé à une trentaine de kilomètres d’Inverness. Le tout commence en 1751, soit cinq ans après la bataille de Culloden qui a marqué la fin des espoirs de restauration de la lignée des Stuarts sur les trônes d’Écosse et d’Angleterre. L’auteure dit de l’héroïne de son roman, Ishbel Thornburn, qu’il s’agit d’une femme extrêmement bienveillante, aimée de tous dans son village. Comme elle est herboriste, on vient de partout pour profiter de ses onguents et de ses potions. Ishbel agit aussi en tant que sage-femme, guérisseuse et « sorcière ». Toutefois, poursuit Mme Gauthier, « cette femme a perdu des bouts de sa mémoire dû à des traumatismes psychologiques subis durant son enfance ». 

Un enfant guérisseur

En tant que sage-femme, Ishbel a assisté sa meilleure amie lors de la naissance de son petit garçon, baptisé du nom de Frang McKenzie. Mme Gauthier poursuit le portrait de ce second personnage en disant que « ce bébé, qui n’émet aucun son, est bourré de dons psychiques. C’est à travers ce petit qu’Ishbel va finir par redécouvrir la partie de son histoire qui lui manque. Car il suffit que le petit Frang pose la main sur la joue d’une personne pour la guérir et, lorsqu’il le fait sur la joue d’Ishbel, il lui permet de retrouver les images de son passé ». 

Par ailleurs, spontanément et sans que la question lui soit posée, Mme Gauthier dit : « on m’a souvent demandé si ça avait été inspiré par Outlander. Ce n’est pas le cas du tout, même si ça se passe à la même époque et sensiblement au même endroit. » Toutefois, la maison d’édition qu’elle a fondée afin de publier son roman a pour nom « Éditions du Chardon ».

Ishbel et Nathalie-Marie, du pareil au même

Lorsqu’interrogée à savoir si une part de sa personnalité est exprimée dans Brumes d’Écosse, la portneuvoise répond : « Les gens qui me connaissent me disent qu’Ischbel, c’est moi, et que ça aurait pu être moi dans une ancienne vie ». Mme Gauthier consacre une partie de ses loisirs à l’herboristerie et à la spiritualité et avoue son désir de provoquer chez le lecteur les images, les odeurs et les vibrations qu’elle a elle-même ressenties en écrivant cet ouvrage. 

Second tome en préparation

Nathalie-Marie Gauthier prévoit publier le second tome de sa trilogie en 2025. Quant au premier, publié à 100 exemplaires, elle en a déjà vendu une quarantaine de copies au prix de 40 $, grâce à une campagne de sociofinancement. Il est maintenant offert en librairie à 25,95 $.

P.S. C’est dans l’édition du 4 juin 2024 de La Presse que se trouve l’article Défilé de Dior, Reines et guerrières écossaises en majesté

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