Le dossier de l’agrandissement de l’école primaire du Perce-Neige de Pont-Rouge vient de connaitre un dénouement heureux. Le 13 juin, le député de Portneuf, Vincent Caron, la directrice générale du Centre de services scolaire de Portneuf (CSSP), Laurie L’Hérault, et le directeur de l’école du Perce-Neige, Sébastien Gilbert, ont conjointement annoncé que le projet allait de l’avant.
L’ouverture des soumissions pour l’agrandissement de l’École du Perce-Neige de Pont-Rouge avait lieu le 21 mai. Cette fois, cinq soumissionnaires ont répondu à l’appel d’offres. « Le projet d’agrandissement de l’école est sur la table depuis plusieurs années. Cette fois, les tarifs qu’ils nous demandent sont acceptables. Ils sont raisonnables. On a le plaisir, tous les trois, de vous dire que c’est officiel maintenant, on va agrandir votre école », a déclaré Vincent Caron en marge d’une conférence de presse qui réunissait quelques élèves et des membres de l’école Perce-Neige.
Surpeuplement
« C’était il y a quatre ans que l’on a fait l’annonce du projet avec l’enveloppe qui a été débloquée par le Ministère. Quatre années à voir notre clientèle augmenter et être de plus en plus coincée dans le bâtiment », a souligné le directeur de l’école Perce-Neige, Sébastien Gilbert.
Cette année, son établissement compte 985 élèves et les inscriptions pour septembre laissent présager au moins 1014 élèves. « On est heureux de l’agrandissement parce que l’on sait qu’il y a un surpeuplement au niveau de l’école. On est content et l’on ne lâche pas le morceau pour l’école secondaire. Tout passe par l’éducation et nos jeunes sont importants pour nous », a laissé entendre le maire de Pont-Rouge, Mario Dupont, en réaction à l’annonce.
Troisième appel d’offres
« Les soumissionnaires présentaient, à deux occasions précédentes, des projets qui étaient tout simplement les plus chers que l’on trouvait au Québec. C’était presque le double au pied carré d’une école normale que l’on fabriquait ailleurs. Pour une troisième fois, un appel d’offres a été lancé et, cette fois-ci, on est en dessous du top que le ministère exigeait. Finalement, ce sont plusieurs millions d’économies. C’est certain qu’on aurait aimé que ça se fasse il y a deux à trois ans, mais enfin, on va pouvoir le faire et c’est le principal », a résumé le député Caron.
« C’est une grande fierté pour nous. Les bras se sont levés dans les airs. Les gens ont travaillé avec acharnement, persévérance et engagement dans ce dossier », a confié la directrice générale du CSSP sans toutefois pouvoir révéler le coût total des travaux. Ceux-ci, ainsi que le nom de l’entrepreneur, seront dévoilés lors de la réunion du conseil d’administration ce mercredi.
Un ajout de six classes
Cependant, elle était en mesure de divulguer que le nouveau bâtiment de deux étages prendra place du côté gauche des installations actuelles. « Dans nos rêves les plus fous, c’est l’automne. On a l’autorisation, c’est ça que l’on devait attendre. Au niveau des technicités, nos ressources matérielles sont en lien avec le Ministère », a-t-elle déclaré.
« Au rez-de-chaussée, il va y avoir l’accueil, le secrétariat et les bureaux administratifs. Pour l’instant, ils sont au deuxième étage et plus difficilement accessibles. Il va y avoir trois classes au rez-de-chaussée et à l’étage, il va y avoir trois classes supplémentaires avec une salle de bain. Il y a une nouvelle cour d’école que l’on va aménager. On est déjà à regarder comment on peut bonifier le projet. Il y a du réaménagement à l’intérieur du côté du pavillon Saint-Charles et du côté du pavillon Perce-Neige aussi. Il va y avoir un jeu de chaises musicales à l’intérieur de l’école, mais on va planifier ça dans les prochains mois. Il y a une répartition à revoir, mais c’est une capacité qui augmente de plus de 100 élèves supplémentaires », a ajouté M. Gilbert.
