Joël Godin livre ses impressions  propos de la dernière session parlementaire

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Par Pierre Paquet
Joël Godin livre ses impressions  propos de la dernière session parlementaire
Le député de la circonscription de Portneuf-Jacques-Cartier, Joël Godin, lors de l'une de ses interventions à la Chambre des communes. (Photo : Bernard Thibodeau, HOC-CDC)

La session parlementaire à la Chambre des communes ayant tout récemment pris fin, le député de la circonscription de Portneuf-Jacques-Cartier, Joël Godin, a livré au Courrier ses impressions quant à ce qui fut accompli, ou non, au cours de ces derniers mois afin d’améliorer la vie des Canadiens.

Dans un premier temps, M. Godin affirme que cette période de la vie politique fédérale s’est révélée assez particulière » parce que l’on sent l’effritement de l’intérêt envers le gouvernement qui présente des projets de loi mal ficelés et que l’on est déjà en précampagne électorale «. Évoquant la récente sortie de députés libéraux qui semblent remettre en question le leadership de Justin Trudeau, le politicien portneuvois estime que la population, elle aussi, » est tannée de voir aller ce gouvernement «.

Gouvernement qui manque de vision

Considérant que le gouvernement Trudeau » manque de planification, de vision et de leadership «, M. Godin prend pour exemple le phénomène des vols d’autos. » Il n’en était pas question avant que notre chef, Pierre Poilievre, en parle lors d’une conférence de presse dans le port de Montréal où il a proposé des pistes de solution. Un mois et demi après, le ministre Leblanc de la Sécurité publique a enfin réagi «.

Freiner le déclin du français hors Québec

Évoquant les actions qu’il a posées au cours de cette session, Joël Godin se montre plus particulièrement fier du boulot qu’il a accompli à titre de Vice-président du Comité permanent des langues officielles de la Chambre des Communes. » J’ai travaillé avec mes collègues des autres partis pour que soit menée une étude sur le développement économique dans les communautés de langues officielles en situation minoritaire car, pour faire prospérer la langue française, il faut passer par l’économie «.

Une autre réalisation que le député revendique, c’est d’avoir réussi à convaincre les autres partis pour que soit effectuée, dès l’automne prochain, une analyse du continuum de services qui doit exister en éducation, et ce, de la petite enfance au postsecondaire. » L’objectif est de travailler afin que l’éducation en français soit offerte du plus jeune âge jusqu’au niveau universitaire » précise-t-il.

NPD décevant, Bloc québécois inutile

Dans son évaluation du travail des autres partis d’opposition, M. Godin se dit déçu du Nouveau parti démocratique (NPD) » qui parle des deux côtés de la bouche. Ils critiquent le gouvernement mais votent avec lui pour le garder au pouvoir. Et c’est peut-être aussi pour qu’ils puissent profiter, eux du NPD, du pouvoir qu’ils ont maintenant, parce qu’ils n’auront probablement pas d’autres occasions d’avoir autant de pouvoir à la Chambre des communes, alors qu’ils détiennent actuellement la balance du pouvoir, dans ce contexte d’un gouvernement minoritaire. «

Le député portneuvois considère aussi que le Bloc québécois » n’est pas une nécessité » d’autant plus que ce parti a, selon lui, donné au gouvernement libéral un chèque en blanc pour dépenser 500 milliards de $, en votant pour l’adoption du plus récent budget fédéral.

Sur les rangs à la prochaine élection

Lorsque l’on évoque que, selon le site 338Canada.com, les probabilités que les Canadiens élisent un gouvernement conservateur majoritaire sont actuellement à 99 % et que, si des élections avaient lieu maintenant, 57 % des électeurs de sa circonscription de Portneuf-Jacques-Cartier lui accorderaient leur appui, Joël Godin se réjouit de ces évaluations tout en invitant à la prudence. » Je serai candidat à la prochaine campagne électorale et je vais travailler jusqu’à la fermeture des bureaux de scrutin pour convaincre les gens de me choisir pour les représenter «. Rappelons que lors du scrutin de 2021, 52 % des électeurs de la circonscription ont voté pour M. Godin. 

Leadership de Pierre Poilievre

Joël Godin attribue une grande partie du succès de son parti au leadership de son chef : » Les gens sont heureux d’entendre un politicien qui dit les vraies affaires. Avec Pierre Poilievre, c’est «what you see, what you get». Ce que vous voyez, c’est ce que vous allez obtenir. Le député poursuit en énumérant les grands axes du programme de son parti : « On a quatre grands objectifs : couper les taxes et les impôts, construire des logements, réparer le budget et arrêter les crimes. Et tout est en lien avec le coût de la vie qui est astronomique. Ce que l’on veut, c’est de permettre aux gens d’avoir plus d’argent dans leur poche ».

Parlant d’argent, notre interlocuteur évoque ce qu’il qualifie de gaspillage. « Depuis 2015, on a doublé le nombre de fonctionnaires fédéraux. Est-ce que les citoyens ont un meilleur service en immigration, à l’Agence de revenu du Canada ou au service des passeports? Pas du tout, et ce, sans compter toutes les firmes de consultants qui sont rémunérées par le gouvernement ».

Changement de nom de la circonscription

Enfin, compte tenu que la circonscription Portneuf-Jacques-Cartier regroupe trois territoires, soit la MRC de Portneuf, la MRC de Jacques-Cartier ainsi que la ville de Saint Augustin, le député Godin a effectué des représentations afin que son nom soit dorénavant Saint-Augustin-Portneuf-Jacques-Cartier. Et ce, d’autant plus que Saint-Augustin est la ville qui, dans la circonscription, compte le plus grand nombre de citoyens.

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