Fondé en 1991, l’organisme L’Arc-en-ciel accompagne, année après année, des centaines de personnes de la région dans leurs processus de rétablissement sur le plan de la santé mentale, en leur offrant une panoplie de services.
De son côté, ayant commencé ses opérations en 1992, l’aluminerie Alcoa de Deschambault contribue au mieux-être des collectivités au sein desquelles elle est implantée, notamment par son Programme ACTION.
Bénévolat des employés
Le programme ACTION reconnaît le travail des employés d’Alcoa qui mettent en commun leurs efforts pour réaliser des projets dans la communauté. De plus, une somme d’argent est versée par l’entreprise aux organismes, lorsqu’un minimum de huit de ses employés accepte de consacrer bénévolement au moins quatre heures de leur temps dans une journée. Les organismes sans but lucratif (OSBL) reçoivent ainsi d’Alcoa un montant de 3 000 $.
ACTION pour L’Arc-en-ciel
Le 17 septembre, dès 10 h le matin, 13 employés de l’aluminerie de Deschambault ont travaillé fort – sous un soleil radieux – afin de permettre aux membres et aux intervenants de L’Arc-en-ciel de bénéficier d’une toute nouvelle terrasse extérieure, mieux adaptée et sécuritaire, entourée d’un environnement plus naturel comprenant des bacs permettant de pratiquer l’horticulture. Aussi, l’entreprise YHETHI Renaturalisation-Faune-Forêt de Saint-Raymond s’est jointe au projet pour encadrer l’équipe de bénévoles dans la réalisation de ces travaux d’aménagement.
Yannick Ricard et Jordan Bouillé, tous deux opérateurs chez Alcoa, fiers d’avoir contribué à construire un lieu de ressourcement pour les usagers de L’Arc-en-ciel. Photo : Pierre Paquet
« Gagnant-gagnant »
Dans le cadre du programme ACTION, les employés d’Alcoa agissent de manière bénévole, et ce, durant leurs temps personnels de loisirs. Pour Yannick Ricard, opérateur à l’usine de Deschambault, « L’Arc-en-ciel, c’est un bel organisme qui a besoin de rayonner davantage et ce projet va bénéficier aux usagers» . Quant à son collègue et ami Jordan Bouillé – lui aussi opérateur – « donner un coup de main à cet organisme qui œuvre pour la santé mentale afin que les usagers puissent se ressourcer et qu’ils aillent mieux, c’est gagnant-gagnant. Tu passes une journée comme celle-là avec des gens que tu aimes, tu as aidé une bonne cause, c’est vraiment une bonne façon de donner dans la région ». Quant à Marie-Pierre Paquet – présente avec sa fille Julianne Bouchard, âgée de 4 ans – elle affirme d’emblée que l’on est » privilégié d’avoir un bel organisme comme L’Arc-en-ciel dans Portneuf. Des gens qui sont vraiment là pour le support à la communauté, l’entraide et l’écoute « .
Selon Mathieu Dupuis-Bourassa, directeur général de L’Arc-en-ciel, « cette contribution d’Alcoa aide énormément. Réussir un tel projet dans la même journée, c’est formidable. De plus, la présence du Courrier de Portneuf permet un bon rayonnement, parce que c’est important de bien se faire connaître, afin de réussir notre mission dans la région. Même si on est présent depuis 30 ans, on est encore méconnu ».
Services hautement sollicités
Laurie Châteauvert, directrice générale adjointe de L’Arc-en-ciel rappelle que « les gens associent d’abord notre organisation au Centre de prévention du suicide. Mais il y a aussi tous les autres services qui sont gratuits. Il ne faut donc pas hésiter à prendre de l’information sur nos services ». Notons que l’on peut trouver la liste de ces services à l’adresse internet larcencielportneuf.org
D’ailleurs, en consultant le rapport annuel 2023-2024 de L’Arc-en-ciel − déposé lors de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme tenue au lendemain de la corvée de construction de la terrasse − on est à même de constater que les services offerts sont grandement sollicités. Par exemple, au cours de la dernière année, 1095 rencontres ont été tenues par le Centre de prévention du suicide de Portneuf.
La terrasse aménagée grâce aux efforts des employés d’Alcoa. Photo : Offerte par l’Arc-en-ciel
L’accès au logement
L’accès au logement est devenu un important enjeu de société et la MRC de Portneuf n’échappe pas à cette problématique comme le confirme M. Dupuis-Bourassa. «Au cours de la dernière année, nous avons été amenés à offrir davantage de services par rapport à la recherche de logements, au maintien en logements et à l’itinérance. C’est le volet de service qui connaît la plus importante augmentation dans les demandes ». En fait, le nombre d’interventions réalisées par l’OBNL à ce chapitre a plus que doublé, passant de 464 l’an dernier à 992 cette année.