Le hasard joue souvent avec l’actualité pour donner un sens à celle-ci. Jugez-en par vous-même. Je sortais du cinéma et je venais d’entrer dans ma voiture juste à temps pour entendre le bulletin de nouvelles de 18 heures. C’est à ce moment que j’ai appris la mort violente de Yahya Sinwar, dirigeant du groupe terroriste Hamas et architecte de l’infâme massacre du 7 octobre 2023 dans lequel périrent plus de 1200 personnes, des jeunes pour la plupart, battus, violés, torturés avant de périr en entendant les mots Allah Akbar ! (Dieu est grand !), prodigués par les assassins.
Or, ce même Yahya Sinwar s’était déjà illustré alors qu’il n’était que l’inquisiteur en chef chez les siens, chargé de faire respecter la loi islamiste dans l’habillement et dans le comportement. C’est là qu’il a reçu le titre de Boucher de Khan Younis, tellement il ne rigolait pas dans l’exécution de ses fonctions. Filatures, assassinats de masse, torture, il ne reculait devant rien pour faire respecter la loi qu’il disait celle de Dieu.
Vous ai-je dit que le film que je venais tout juste de voir nous instruisait beaucoup sur le modus operandi des fous de Dieu dans un collège de Bruxelles de nos jours. C’est l’histoire de Amal, une enseignante musulmane non pratiquante qui va payer très cher pour avoir montrer la voie de la liberté à des jeunes d’un quartier à forte proportion de musulmans, pour la plupart radicalisés par des prédicateurs. Le film, Amal, un esprit libre, devrait être présenté dans tous les collèges tellement il est efficace comme antidote aux propagandes de toutes les religions, donc un appel à penser par nous-mêmes et à développer un esprit critique.
Les religions sont souvent porteuses d’une idéologie aliénante qui repose sur le concept d’un Dieu qui ne peut souffrir de voir les gens douter, ou pire, de ne pas croire en Lui, sous peine des pires souffrances infligées par Lui après la mort ou par ceux qui se disent ses représentants, pendant la vie. À ce propos, la religion qui bat toutes les autres à notre époque est celle des fous d’Allah. Voyez le hasard : le matin du même jour, je lisais un article dans le Journal de Québec où il était question du prédicateur islamiste montréalais, Adil Charkaoui qui lançait publiquement un appel à son Dieu lui demandant « d’exterminer les Juifs sans en laisser aucun ». Comme voulait le faire le Boucher de Khan Younis.
