En juin dernier, le conseil municipal de Notre-Dame-de-Montauban a adopté un changement à sa réglementation d’urbanisme afin de permettre la construction de mini-habitations d’une superficie de 37 mètres carrés.
Ce règlement étant entré en vigueur en septembre, le Domaine du Lac-Georges offre dès maintenant la possibilité d’acquérir une mini habitation, clef en main, incluant un terrain d’au moins 70 000 pieds carrés.
Nouveau développement en 2025
En entrevue avec le Courrier de Portneuf, Alexandra Renaud, co-propriétaire du Domaine du Lac-Georges, confie en primeur que : « Dès janvier prochain, sera annoncé le développement d’une nouvelle rue avec 32 terrains supplémentaires. Chaque terrain compte au moins 70 000 pieds carrés de superficie et l’échelle des prix commence à 49 000 $. Tous les propriétaires auront un accès notarié à une aire commune près du lac, qui consiste en une plage, un quai, un espace pique-nique ainsi que des sentiers pédestres. »
Projet issu de la demande
Mme Renaud confie qu’au cours des dernières années, au moins un client potentiel sur deux demandait s’il était possible de construire une mini-maison sur ce site de villégiature. Grâce au nouveau règlement adopté par la municipalité, le Domaine propose maintenant un modèle de mini-maison en mode tout compris. À noter que l’acheteur d’un terrain peut aussi y installer un autre modèle de mini-maison que celui offert par le Domaine.
Le modèle de mini-maison proposé a un sous-sol et compte deux chambres et deux salles de bain. Illustration offerte par le Domaine du Lac-Georges. Illustration : Offerte par le Domaine du Lac-Georges
Des « tripeux » de nature
« On est vraiment des tripeux de nature. Lorsqu’on a acheté ce domaine, c’était vraiment important pour nous de préserver la nature environnante. Notre but est de créer un environnement où chaque propriétaire sera entouré de nature, où il pourra encore sentir la vibe de la nature et du Lac Georges. »
Enfin, Alexandra Renaud témoigne que ce fut agréable pour elle et ses associés de travailler avec le maire de Notre-Dame-de-Montauban. « C’est une des raisons pour lesquelles on s’y est établi. Dès le départ, on a rencontré le maire et il a partagé sa vision avec nous. C’est quelqu’un qui désire développer et innover. »
« Ça répond à un nouveau besoin »
Marcel Picard, maire de Notre-Dame-de-Montauban, reconnaît qu’il y a dans sa municipalité, comme un peu partout au Québec, un manque de logements. « Les logements sont extrêmement rares, surtout ceux à prix abordable. Chez nous, les maisons devaient avoir au moins 53 m², ce qui signifiait un coût de construction d’au moins 400 000 $. Je souhaitais que nous soyons parmi les premières municipalités à développer ce concept de petites habitations. »
M. Picard considère que ces petites habitations s’avèrent idéales pour attirer de jeunes familles dont les parents sont en télétravail « étant donné que nous avons la fibre optique, partout sur le territoire, autant sur le bord des lacs qu’en montagnes. »
Une certaine opposition
Le maire Picard reconnaît qu’un groupe d’une quarantaine de personnes s’est formé afin de s’opposer à ce projet. « Mais il s’agissait d’un groupe qui avait toutes sortes de revendications » s’empresse-t-il d’ajouter.
Les avantages
Le phénomène des mini-maisons s’avère de plus en plus populaire au Québec parce qu’il répond à de nouveaux besoins. Ces petites habitations offrent une alternative plus économique, ce qui est attrayant dans un marché immobilier en forte hausse, en plus d’avoir une empreinte écologique réduite.