Pour la première fois de sa longue carrière, le jeune patineur de vitesse Hubert Marcotte participera aux Jeux mondiaux universitaires d’hiver de la FISU, à Lake Placid, en janvier.
Étudiant au Baccalauréat en travail social, le jeune homme de 22 ans a donc ce privilège tout simplement à titre d’universitaire. Comme les Jeux olympiques, les Jeux mondiaux universitaires se tiennent tous les quatre ans. Ils sont destinés aux sportifs 25 ans et moins qui vont à l’école. Toutes les disciplines de glace y sont représentées.
Patinage de vitesse
C’est du 15 au 20 janvier que se déroulera le programme de patinage de vitesse. On y retrouvera les épreuves masculines et féminines pour les distances de 500, 1000 et 1500 mètres, ainsi que le départ groupé et la poursuite par équipe. Les femmes courront le 3000 mètres et les hommes, le 5000 mètres.
Huit patineurs y représenteront le Canada. Ils auront l’opportunité de fouler la glace extérieure où Gaétan Boucher avait décroché l’argent aux 1000 mètres des Jeux olympiques de 1980.
Ils auront également la chance de remporter la toute première médaille canadienne en longue piste aux Jeux mondiaux universitaires.
La sélection de l’équipe canadienne a eu lieu lors des Championnats canadiens, du 13 au 16 octobre, à Québec.
L’équipe féminine se compose de Laura Hall, Rose-Anne Grenier, Anna Bourgeois et Laurie Cayer. L’équipe masculine aligne Frank Roth, David La Rue, Joshua Telizyn et Hubert Marcotte.
Ses débuts
Natif de Pont-Rouge, c’est dès l’âge de cinq ans qu’Hubert Marcotte a commencé le patinage de vitesse, avec le club les Élites de Donnacona. C’est le patineur qui a atteint le plus haut niveau depuis la création du club.
Hubert Marcotte a suivi les coups de patin de son grand frère Laurent, son aîné de cinq ans, qui a notamment remporté les Jeux du Canada.
« La vie d’un athlète, c’est beaucoup d’aréna, beaucoup de longs entraînements », commente Hubert, qui s’entraîne deux fois par jour, le matin et l’après-midi.
Toutefois depuis l’arrivée du centre de glace Intact Assurance il y a un an, il est désormais possible de s’entraîner toute l’année.
Pense-t-il aux Olympiques de 2026? « Ce n’est pas mon but principal, répond-il, mais c’est sûr que comme la plupart des athlètes amateurs, on y pense tout le temps un peu ».