Deschambault-Grondines deviendra, au cours de la prochaine année, la deuxième municipalité de la MRC accréditée comme étant amie des enfants.
Pour le maire Patrick Bouillé, cette démarche s’inscrit dans le prolongement des orientations municipales en matière de vie communautaire et de la place qu’occupent les enfants dans la planification des activités récréatives tant à Deschambault qu’à Grondines.
« C’est directement lié à l’application de la Politique familiale adoptée pour la première fois en 2011 et révisée en 2018 », souligne-t-il pour promouvoir cette volonté politique. « C’est une confirmation qui vient officialiser notre volonté d’en faire encore plus. On souhaite se renouveler. »
Celui qui a longtemps porté les dossiers liés à la famille à titre de conseiller municipal avance que Deschambault-Grondines « a un bon historique » d’activités et de projets où l’enfance a été et continue d’être dans la lorgnette des élus et du personnel responsable de la programmation des loisirs.
Résolution
La résolution visant à accréditer Deschambault-Grondines à titre de municipalité amie des enfants (MAE) a été entérinée l’automne dernier. Depuis, les démarches sont en cours auprès d’Espace MUNI, qui émet, au Québec, cette reconnaissance instaurée en province depuis 2009 et parrainée par UNICEF Canada.
C’est la conseillère municipale Marianne Lavallée qui fera progresser cette initiative au sein de la communauté, rapporte le maire Bouillé. Déjà, les démarches sont en cours auprès d’Espace MUNI et le dossier de candidature devrait être déposé au cours de l’automne 2023.
La révision de la Politique familiale constituera d’ailleurs un levier et permettra de consulter la population en vue de ce qui pourrait être envisagé pour mettre davantage les enfants à l’avant-plan.
Droits des enfants
Avant d’être reconnue à titre de MAE et recevoir sa première accréditation triennale, Deschambault-Grondines doit préparer son plan d’action centré sur la Convention internationale des Droits de l’Enfant. Ciblant particulièrement des actions pour les résidants de 0 à 5 ans, la reconnaissance MAE vise à promouvoir, notamment, le bien-être et le développement à l’amorce de l’enfance.
Le plan d’action doit inclure trois projets pour valoriser et promouvoir les droits des enfants dont la convention se décline en 54 articles. L’un d’entre eux stipule que « quand les adultes prennent des décisions, ils doivent penser à la façon dont celles-ci vont affecter [les enfants]. »
Présent seulement dans la province de Québec en Amérique du Nord, le réseau des MAE compte environ 80 localités membres, 8 arrondissements et même des MRC. Dans la Capitale-Nationale, seules deux municipalités sont membres, dont Saint-Léonard-de-Portneuf à l’échelle de la MRC.
