C’est chez son éditeur habituel, les éditions JCL, que l’auteure capsantéenne Lise Bergeron vient de publier son tout nouveau roman, Des secrets en héritage.
Comme elle le fait toujours dans ses œuvres littéraires, la prolifique écrivaine place ses personnages fictifs dans un contexte d’événements réels dont elle respecte minutieusement faits et dates.
Le livre de 350 pages situe cette fois ses protagonistes dans le village de Saint-Marc. Elle respecte ainsi son habitude de faire évoluer ses héros dans une localité des environs.
Spécialiste du roman historique, Lise Bergeron accumule les succès depuis qu’elle est à la retraite et qu’elle consacre le plus clair de son temps à l’écriture.
Depuis Le destin d’Éva, paru en 2014, jusqu’à Des secrets en héritage, elle a à son actif neuf livres dont tous, sauf un, sont parus chez la même maison d’édition.
Des secrets en héritage
Des secrets en héritage débute à Saint-Marc, en 1912, par un événement tragique, la mort d’un travailleur minier tué dans une explosion. La déflagration a fait s’écrouler une tonne de pierre sur lui, ne lui laissant aucune chance et le tuant sur le coup.
Qui dit village dit rumeur et celle qui court veut que cet accident fatal soit dû à la négligence du contremaître de la mine. Hélène, la protagoniste, devra s’échiner de l’aube au crépuscule afin de faire vivre sa famille. N’en disons pas plus, et laissons aux lecteurs le plaisir de découvrir et de savourer le reste de cette passionnante aventure.
Le destin d’Éva
Native de l’Abitibi, Lise Bergeron s’est d’abord essayée à l’écriture en 1990, avec Le destin d’Éva. Ayant la quasi-certitude qu’elle allait gagner, elle soumet son œuvre pour le prix littéraire Robert-Cliche. « Je n’ai pas gagné, raconte la rédactrice, ils m’ont donc renvoyé les trois manuscrits que je leur avais envoyés. »
Elle met alors ses ambitions littéraires en veilleuse, continuant sa vie et son travail d’infirmière au Centre d’hébergement de Donnacona.
Retraite en 2007
« Quand j’ai fini de travailler, en 2007, confie la retraitée, j’avais beaucoup plus de temps pour moi. Là, je me suis remise à mon roman et j’ai recommencé. J’ai changé des choses, je me suis rendu compte qu’il avait besoin d’amélioration. Je comprenais plus pourquoi je n’avais pas gagné. »
Après qu’elle ait peaufiné son histoire, elle l’envoie à l’éditeur Jean-Claude Larouche, qui accepte de la publier. Cette maison exploite les créneaux du roman historique et du roman d’époque.
« C’est à partir de là que la saga a commencé et après ça, j’ai continué. Je ne pensais jamais que ça marcherait comme ça », révèle-t-elle.
À preuve de cette réussite, ses romans ont tous été achetés par France Loisirs, dont le réseau de distribution s’étend dans toute la francophonie.
En librairie
Elle estime que son lectorat est plutôt féminin, dans les tranches de 40 ans et plus. « Elles s’intéressent à l’histoire, ça leur rappelle quelque chose. Quand on est rendu à 50, 60, 70 ans, on a beaucoup de souvenirs. Elles disent ‘’ma mère me parlait de ça’’ », exprime l’auteure.
Continuera-t-elle ? « Pour le moment, je peux vous dire que c’est un sapré bon passe-temps. »
Le roman Des secrets en héritage sera dans toutes les librairies à partir du 15 février, et le 18, de 13 h à 15 h, elle offrira une séance de signature à la Librairie Donnacona.