Cheptel de chasse à la baisse 

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Par Gaétan Genois
Cheptel de chasse à la baisse 
L’automne dernier, les chasseurs ont dû composer avec un cheptel à la baisse dans le nord de la Capitale-Nationale. (Photo : stock-image)

Les statistiques de la chasse de l’automne dernier indiquent que 702 orignaux ont été abattus dans la zone 27 ouest, dont 80 femelles, 589 mâles et 33 veaux. 

Cette zone comprend les réserves fauniques de Portneuf et des Laurentides, de même que les zecs Batiscan-Neilson et de la Rivière-Blanche. 

Réserve de Portneuf 

La réserve de Portneuf observe un résultat comparable à l’année précédente, annonce Noémie Tremblay, responsable du service à la clientèle. « Ça fait environ trois ans que le taux de succès est à la baisse. Mais c’est quand même stable par rapport à 2021, ça n’a pas bougé beaucoup. » 

En 2022, 16 orignaux, dont un veau, y ont été abattus par un total de 182 chasseurs. Le taux de succès est de 20 %. En 2021, ce sont 15 orignaux qui ont été prélevés, par 395 chasseurs pour un taux de 14 %. La chasse à l’orignal permet de capturer une bête pour deux chasseurs dans toutes les zones et la plupart des zecs. La chasse à la femelle est interdite depuis les deux dernières années. 

Pour contrer la baisse du cheptel, des mesures ont été prises afin de permettre à la population d’augmenter. « On a diminué beaucoup les groupes », précise Mme Tremblay. En 2021 et 2022, le nombre de groupes admis est passé de 80 à 75 et sera de 65 en 2023. 

« On a réorganisé les zones de chasse pour l’automne prochain. Les zones seront plus grandes pour moins de pression de chasse », ajoute-t-elle. L’interdiction d’abattre les femelles restera en vigueur. 

La chasse au chevreuil est plus stable dans la réserve. Une baisse a été notée l’an dernier, mais il y avait un peu moins de chasseurs. 

Zec Batiscan-Neilson 

Dans la zec Batiscan-Neilson, la chasse a été « couci-couça », selon le terme utilisé par l’adjoint à la direction, Steven Bédard. Trente orignaux, dont un veau, ont été extraits. « Ce n’est pas une grosse année, explique M. Bédard, comme partout ailleurs. 

Selon lui, la cause est une combinaison de plusieurs éléments, citons la maladie de la tique d’hiver, les prédateurs et le manque d’habitats. « Ça remonte, dit Steven Bédard, à propos du cheptel orignal. Mais ça va prendre plusieurs années avant que ça revienne à la normale. » 

Assurer la pérennité 

« Il apparaît maintenant essentiel de réaliser de efforts considérables afin d’assurer la pérennité des populations d’orignaux dans le nord de la Capitale-Nationale », peut-on lire dans la parution Web Réseau Zec du 1er septembre. C’est pourquoi le comité Élan a vu le jour, avec à sa tête, le spécialiste Michel Therrien.

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