L’écoute, mais aussi la transparence et la bonne communication avec la population ont poussé Marc Vézina à s’impliquer en politique municipale. Il se porte candidat pour le siège de conseiller du district 2 à l’élection partielle du 12 mars à Cap-Santé.
« Je suis une personne très terre à terre. Je ne m’en vais pas là pour faire la guerre, mais pour comprendre, dans un premier temps. J’essaie d’écouter le plus possible. Ce n’est pas constructif, la chicane », a expliqué l’homme d’affaires lors d’une rencontre.
Le candidat croit que l’assainissement des finances de la Ville est nécessaire. « Cap-Santé n’est pas reconnue pour avoir des finances très saines », mentionne M. Vézina. « Si je vais là et que je constate que des irrégularités dans les finances de la Ville, je vais le faire savoir aux citoyens », souligne-t-il.
C’est le projet – finalement avorté – de l’escalier panoramique qui a alimenté sa volonté de s’impliquer au sein du conseil municipal, mentionne le citoyen arrivé à Cap-Santé en 2016 et qui réside à proximité du Vieux Chemin. Sa démarche est personnelle, contrairement aux autres candidats, qui ont été appuyés par un groupe de citoyens ou encore sollicités par le maire Blackburn. Marc Vézina se présente dans le même district que Henri Janssen et Alyssa Germain-Cameron.
Ouvrir le dialogue
Tant pour le Manoir Allsopp que pour le presbytère et les autres dossiers litigieux entre les élus et la population, M. Vézina dit vouloir s’impliquer « pour travailler pour l’ensemble des gens » puis soulève « la nécessité d’ouvrir le dialogue ». Il est toutefois conscient qu’il est impossible « d’attaquer tous les problèmes de front en partant ».
« Le Manoir Allsopp, je ne suis pas contre, mais il faut avoir les moyens », a dit Marc Vézina.
L’heure du choix
Dès ce dimanche, le 5 mars, les électeurs concernés pourront exprimer leur voix lors du vote par anticipation. Ils devront se rendre à la salle Albert-Fortier, de 12 h à 20 h, pour noircir leur bulletin de vote, et le 12 mars, de 10 h à 20 h.
D’après des données fournies par la Ville, en date du 22 mars, la liste électorale comptait 921 citoyens : 402 pour le district 1 et 519 pour le district 2.
La directrice générale, Nancy Sirois, a refusé d’expliquer les raisons pour lesquelles le vote avait lieu à la salle Albert-Fortier plutôt qu’à la Maison des Générations. « En tout respect et en ma qualité de présidente d’élections, je n’ai pas à justifier le choix du lieu du scrutin du 12 mars », a-t-elle écrit dans un courriel.