Des citoyens de Portneuf réclament une procuration pour leur permettre de présenter un projet de transformation de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, inoccupée depuis plusieurs années.
Depuis plusieurs mois, un comité qui prône la sauvegarde de ce lieu de culte voué à un changement de vocation travaille sur un projet de reconversion.
Pour répondre aux besoins de la communauté, l’idée est d’y installer une résidence évolutive pour les aînés et possiblement, la bibliothèque municipale, actuellement à l’étroit dans l’édifice de la Ville.
Projet bien accueilli
Si le projet obtient la faveur de la communauté, des élus et de possibles bailleurs de fonds pour la transformation et la rénovation de l’église, il n’est pas encore possible, pour les citoyens qui en sont porteurs, de déterminer s’ils pourront aller ou non de l’avant puisque la fabrique de la Bienheureuse-Mère-Saint-Louis tarde à répondre à leur demande.
Le petit groupe de citoyens appuyés par les conseillers municipaux Diane Godin et Gérard Gilbert, réclame à la fabrique une lettre pour leur permettre de présenter le projet de requalification aux instances ciblées, notamment le Conseil du patrimoine religieux du Québec.
Vente à 1$
« Au lieu de nous accorder la procuration pour que nous puissions déposer les demandes pour les études de faisabilité, on nous dit qu’on a jusqu’au 1er juin pour acheter l’église au montant symbolique de 1$ », décrient Pierre Gignac, Pierre Choquette, Diane Godin et Gérard Gilbert. Danielle Audet, Michel Thibeault et Annie Thibault font aussi parti de ce regroupement de citoyens qui envisage un avenir positif pour l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
En attente
L’attente se poursuit, les délais pour le dépôt des demandes pour l’année en cours seront bientôt dépassés, au grand dam du comité citoyen qui souhaite dénoncer l’inaction de la fabrique dans ce dossier.
« Le dossier serait traité à nouveau par les membres de l’assemblée en mars. Ainsi, nous aurons du nouveau seulement après cette rencontre », a écrit le président de la fabrique, Jean-Pierre Soucy.
Ancien cimetière
La présence d’un ancien cimetière comptant près de 1900 dépouilles vient réduire les possibilités de reconversion de l’église ou de sa démolition. Les coûts élevés à débourser pour exhumer les corps limitent la potentialité du site, arguent les citoyens impliqués. Ces derniers souhaitent que le site soit redonné à la communauté dans un esprit de partage et de solidarité.