Écoresponsabilité : deux commerçants de Donnacona veulent sensibiliser leurs clients

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Par Gaétan Genois
Écoresponsabilité : deux commerçants de Donnacona veulent sensibiliser leurs clients
Éric Gagnon et Geneviève Jolicoeur, de la boutique Demain Peut-Être et Marilyn Beaulieu, de l'épicerie en vrac Mille et un bocaux. (Photo : Gaétan Genois)

À l’occasion du Jour de la Terre, deux ambassadeurs locaux prônant la consommation responsable s’unissent afin de partager trucs et astuces permettant de minimiser l’impact humain sur l’environnement. Ardents partisans d’un mode de vie écoresponsable, les propriétaires de l’épicerie en vrac Mille et un bocaux et de la boutique Demain Peut-Être, deux commerces situés dans le Vieux-Donnacona invitent le public à venir échanger et discuter sur ce sujet crucial.

Du 19 au 23 avril, à Donnacona, les deux entrepreneurs souligneront ce jalon de l’année écologique en invitant le public à venir les voir. La clientèle qui répondront à l’invitation y gagnera sur tous les plans, car un panier-cadeau d’une valeur de 100 $ sera offert par l’entremise d’un tirage parmi tous les visiteurs.

Épicerie en vrac

Fondée par Marilyn Beaulieu, l’épicerie en vrac Mille et un bocaux est née d’une prise de conscience de la surconsommation et de la pollution reliée au suremballage. 

« Ça part de mon éducation, confie Marilyn. Ma grand-mère était très écologique. Ça s’est perdu au fil du temps et quand je suis allée en appartement, je me suis rendue compte à quel point mes poubelles étaient remplies de plein de choses. Ça a allumé une petite flamme. »

La jeune femme a passé beaucoup de temps à se poser des questions sur ce qu’elle pouvait y changer. Depuis trois ans, elle opère son commerce au 190, route 138.

« On veut vraiment aider les gens à réduire leurs déchets à la source », indique-t-elle. En plus de leur avantage écologique, les produits non emballés permettent au client de prendre la quantité désirée.

Mille et un bocaux vise un partenariat local en faisant le plus possible la promotion des produits portneuvois.

De seconde main

Éric Gagnon et Geneviève Jolicoeur partagent la même sensibilité. « Depuis qu’on a quitté le nid familial et qu’on est partis en appartement, énoncent-ils, au début c’était pour des raisons économiques. On avait accès à des meubles de grande qualité à moindre coût. C’est vraiment devenu notre mode de vie. Pratiquement tout, vêtements et tout ça, est de seconde main à la maison. Tous nos meubles, même dans la chambre d’enfants, sont des meubles recyclés. »

Si bien qu’ils ont dû se mettre à vendre des choses, ce qui a mené à l’ouverture de la boutique de seconde main Demain Peut-Être au 226, rue Notre-Dame. Une grande variété d’objets décoratifs vintage et antiques qui apportent charme et unicité aux décors contemporains. Ambassadeurs de la récupération, de la réutilisation, du zéro déchet et de l’achat local, les deux commerces unissent donc leurs forces dans cet effort de sensibilisation.

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