L’écrivain et producteur maraîcher Guillaume Baril lancera le deuxième tome de sa série Le jardin du monde à la Microbrasserie Les Grands Bois de Saint-Casimir, le 28 avril. Dès 17 h, il sera sur place pour promouvoir sa nouvelle aventure, L’ombre de la flétrissure, qu’il qualifie de roman du terroir fantastique.
Le tome 1 Le chevalier maraîcher qui se déroule dans un monde postapocalyptique avait été lancé le 5 novembre 2021 à Deschambault et il s’est écoulé à plusieurs centaines d’exemplaires. « C’est pour cela que je l’appelle mon Best-salade », plaisante Guillaume.
Premier livre
Dans cette dystopie, on y découvrait Kale et ses dons particuliers pour le maraîchage. On apprenait à connaître les espoirs ambitieux d’Ann-Peka. On suivait l’assassin mercenaire Tadzoa dans sa traque et sa mission, sans nécessairement comprendre ses motivations. Enfin, on décryptait la relation particulière entre Raoul-à-Dent-de-Sabre et le narrateur. « En effet, le narrateur est Dieu qui raconte l’histoire de l’humanité et qui, dans sa tâche, s’attache à certains individus parce qu’il réalise qu’il y a des choses importantes pour sa survie qui vont se jouer autour de ces personnages », commente le romancier.
Une ombre progresse au-dessus de l’histoire
Dans le second livre de la saga, L’ombre de la flétrissure, les lecteurs retrouveront le même narrateur ainsi que les quatre protagonistes. « C’est à Trigum que mène le premier vers du Message de Balbuzard, décrypté peu à peu par la druidesse Ann-Peka. C’est à Trigum que se trouverait le remède pouvant sauver Kale de l’infection mycelyhomme. C’est à Trigum que passe le chemin du Val pour Raoul-à-Dent-de-Sabre dans sa quête des Saintes-Semences. Et c’est à Trigum que Tadzoa espère rejoindre la proie qu’il traque. Une ombre cependant progresse au-dessus de l’histoire et du territoire de Parsuavia, gangréné par le brigandage et les ravages du climat dans les cultures maraîchères », révèle le teaser du tome 2.
Résidant de Saint-Alban depuis 2004, Guillaume Baril est son propre éditeur dans cette aventure. « J’ai toujours écrit un peu à travers tout ce que je faisais. Il m’est venu l’envie d’écrire une histoire que je ne trouvais nulle part. Je voulais parler de thèmes qui me tiennent à cœur comme la souveraineté alimentaire, l’écologie et l’agriculture. C’est une histoire qui se veut divertissante. Ce n’est pas une histoire de morale », explique-t-il.
Double sens
Par ailleurs, le mot flétrissure a plusieurs sens et ils sont dévoilés à travers le récit. « On fait référence au dépaysement des végétaux, le denier stade du pourrissement, mais il y a un sens et un volet humain qui se déploient », fait remarquer l’écrivain. « On peut s’attendre à ce que l’interaction entre les personnages principaux soit de plus en plus proche. En même temps, on peut s’attendre à ce que la situation se complexifie pour les enjeux généraux qui entourent la société et les personnages principaux. J’ai aussi intégré des cartes pour que le lecteur soit en mesure de créer ses repères et de s’imaginer le monde en question », ajoute-t-il.
Un troisième livre
Le plan du troisième tome est déjà concocté et il reste à le peaufiner. « Je suis en train de réussir le rêve que j’avais, qu’après avoir nourri les corps, j’étais capable de nourrir les esprits », confie l’auteur.
Évidemment, il sera possible de se procurer le tome 2 lors du lancement. Celui-ci sera également sur les étalages de la Librairie Donnacona et au kiosque de Terra Sativa chaque samedi de la belle saison au Marché public de Deschambault. En ligne, les deux volumes sont proposés sur le site : boutique.bouquinbec.ca toujours au même prix de 35 $.
