Du 18 juin au 1er octobre, la Biennale internationale du lin de Portneuf (BILP) présentera son 10e événement. Par la même occasion, elle célébrera vingt années de présence et d’actions culturelles dans la région de Portneuf.
Une programmation variée, marquée par deux expositions, des activités de médiations, des visites guidées, des conférences et le dévoilement d’un livre, sera propulsée par des artisans en provenance de partout sur la planète. Par ailleurs, la thématique Sans domicile fixe est d’actualité. « Les artistes présentés aborderont les défis liés à la vie dans les camps de réfugiés ou à l’exil des personnes forcées de quitter leur pays en raison de la guerre », mentionnent les commissaires du BILP. Sous un autre regard, « D’autres mettront en lumière les sentiments de liberté et de joie qui naissent de la découverte de nouveau territoire », ajoutent-ils.
Ouverture officielle
Les festivités débuteront le 18 juin par un vernissage et l’ouverture officielle des expositions. À cette occasion, le public pourra découvrir les œuvres de deux artistes portugaises. Dans le cadre du partenariat entre la BILP et Contextile, Maria Luísa Ramires et Megan Sharkey dévoileront le fruit de leur travail en résidence de création à Deschambault du 8 mai au 18 juin. Les œuvres qu’elles produiront seront présentées au Moulin de La Chevrotière.
Par la même occasion, Tina Marais et Julie Lambert, artistes en résidence au Portugal en 2022, présenteront les œuvres réalisées à Guimarães. Celles-ci seront exposées à l’Église Saint-Joseph de Deschambault du 18 juin au 4 septembre.
Les expositions
Par ailleurs, le Vieux Presbytère de Deschambault et le Moulin de la Chevrotière accueilleront, du 18 juin au 1er octobre, l’exposition thème Sans domicile fixe. Elle présentera les œuvres de vingt artistes originaires du Québec, de l’Alberta, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario, de la Belgique, des États-Unis, de la France, de la Lituanie, des Pays-Bas et du Portugal.
Tous les créateurs aborderont le thème de l’itinérance sous différents angles, un enjeu particulièrement actuel lié aux déplacements des populations, qu’ils soient voulus ou imposés. « Ce qu’il y a de particulier, c’est que nous avons réinvité neuf artistes qui ont déjà participé à la Biennale par les années passées. Nous avons un artiste par édition qui a été invité à faire une nouvelle œuvre », souligne Dominique Roy, directrice générale de la BILP.
Place à la relève
La BILP fait également place à la relève et propose à nouveau une exposition collective spécialement dédiée aux étudiants et aux finissants des différentes institutions d’enseignement des arts souhaitant travailler avec le lin. Du 18 juin au 4 septembre, le presbytère Saint-Charles-des-Grondines accueillera l’exposition Refuge. Les artistes présentés y exploreront la notion de refuge, qu’il prenne la forme d’un havre de paix, d’un bunker ou celle des bras d’un être cher. « On a reçu une trentaine de propositions et l’on va en choisir entre 15 et 20. C’est la troisième fois que l’on présente une exposition dédiée aux étudiants », précise Mme Roy.
Visites guidées
Les 25 et 27 juillet, les enfants qui fréquentent le camp de jour de Deschambault-Grondines seront invités à l’activité À la rencontre d’un artiste. Le tout sera animé par Éloïse Plamondon-Pagé, artiste originaire de la région de Portneuf. La journée de conférences Biais textile aura lieu le 9 septembre. L’activité Savourer l’art, en collaboration avec Culture et Patrimoine Deschambault-Grondines invitera les convives le 14 septembre. Le 1er octobre marquera la clôture des expositions et le lancement de l’ouvrage rétrospectif de la BILP. À ces activités, tous les premiers dimanches du mois, s’ajouteront quatre visites guidées ponctuelles et gratuites.