L’un des attraits les mieux connus de Rivière-à-Pierre demeure inaccessible jusqu’à nouvel ordre. Des dommages importants causés par les intempéries de la mi-juillet forcent la fermeture du parc des chutes de la Marmite, le temps que l’administration municipale commande des travaux permettant la restauration de cet espace vert.
Pendant cette période dont la durée est indéterminée, la Municipalité avise les usagers de ce parc qu’il est formellement interdit de s’y aventurer pour quelque raison que ce soit. « Les gens ne doivent pas s’y rendre », avertit l’agente de communication et de soutien à la communauté, Lucie-Claude Gélinas dans l’optique d’éviter des déplacements inutiles. Elle réitère l’importance de respecter la signalisation temporaire installée aux deux entrées du site et de ne pas franchir le périmètre de sécurité déployé
. Dommages considérables
Les ravages imposés par l’eau ont causé des dommages considérables. « L’eau a tellement monté que ça a emporté des clôtures, il y a eu des glissements de terrain à certains endroits, illustre Mme Gélinas, en précisant que des certaines zones sont plus affectées que d’autres.
Travaux à effectuer
La porte-parole de la municipalité de Rivière-à-Pierre n’était pas en mesure de définir la durée des travaux ni de préciser à quel moment ou encore par qui ils seront pris en charge, lors d’un entretien téléphonique avec le Courrier, dans la matinée du 25 juillet. Questionnée à savoir si ce chantier allait avoir une incidence sur la tenue du symposium Eau-en-Couleurs, Lucie-Claude Gélinas mentionne qu’il n’est pas question de tenir le symposium ailleurs qu’aux chutes de la Marmite. D’ici là, ce sera sûrement restauré, croit-elle.
Recherche de financement
En entrevue, Mme Gélinas a par ailleurs déclaré que la Municipalité est à la recherche de financement pour les travaux à entreprendre.
En vacances au moment d’écrire ces lignes, Danielle Ouellet, la mairesse de Rivière-à-Pierre, s’est entretenue, il y a deux semaines, avec le député Vincent Caron à cet égard. Selon ce qu’a rapporté M. Caron en entrevue à partir des informations que lui avait transmises Mme Ouellet, le montant des dommages serait évalué à environ 20 000 $.
Le député de Portneuf à l’Assemblée nationale annonce, à regret, qu’aucun programme de financement n’est offert pour la réfection des infrastructures municipales dans un tel contexte.
Néanmoins, l’élu entend soutenir financièrement la Municipalité en effectuant une ponction dans son budget discrétionnaire. Il a aussi sollicité la participation financière du ministre de la Sécurité publique, François Bonnardel de même que le ministre responsable de la Capitale-Nationale, Jonatan Julien, sans toutefois garantir une réponse favorable. On va essayer d’aller chercher un petit peu de sous, termine-t-il.
Et pourquoi pas une campagne de financement participatif?