Des ouvriers de Transports Québec membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), ont affiché leur mécontentement lors d’une opération de visibilité aux abords du Centre de gestion de l’équipement roulant, le 4 août, à Cap-Santé.
Les personnes ouvrières dénoncent l’inaction du gouvernement pour insuffler des mouvements significatifs à la table de négociation. » Depuis qu’ont été déposées nos demandes et les offres de l’employeur, l’automne dernier, rien n’a réellement bougé. C’est tout à fait inacceptable. Il faut que ça bouge « , s’insurge Norman Paradis, vice-président régional du SFPQ.
Selon le syndicat, la dégradation des conditions de travail et les salaires non concurrentiels en comparaison avec le milieu municipal sont des facteurs qui accentuent les problèmes de pénurie au sein de l’organisation.
Les ouvriers et les ouvrières de la fonction publique québécoise accusent un retard persistant qui s’établit en moyenne à 8,75 $ de l’heure. Des hausses salariales substantielles de 3 $ de l’heure par année, pour trois ans, sont donc réclamées. « Il faut une volonté réelle du gouvernement de reconnaître que son personnel mérite d’être mieux valorisé et respecté pour le travail accompli, et cela passe par une rémunération comparable aux autres employeurs », affirme M. Paradis.