Pour poursuivre la lutte contre la perte de la biodiversité et les changements climatiques, le ministère fédéral de l’Environnement vient de verser près de 1,5 M$ à Conservation de la nature Canada (CNC), qui œuvre pour sauver les espèces en péril dans les Basses-terres du Saint-Laurent.
Au début du mois, le ministre Steven Guilbeault a annoncé cette aide financière répartie sur quatre ans pour permettre à CNC d’intervenir en faveur de la protection et la restauration des habitats que fréquentent les espèces en péril aux abords du Saint-Laurent.
Les fonds ont été puisés à même le programme des lieux prioritaires du Fonds de la nature du Canada. À cet argent s’ajoutent 250 000 $ investis entre 2020 et 2023 pour sauver les espèces en péril dans les Basses-terres du Saint-Laurent.
Secteurs visés
Dans la région, CNC s’activera dans l’atteinte de cet objectif aux marécages de Grondines et de Sainte-Anne-de-la-Pérade. D’autres milieux humides dans la Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches et la Mauricie bénéficieront de cette mesure.
Le secteur ciblé par ce projet héberge un total de 21 espèces en péril, dont le goglu des prés, le hibou des marais et la gentiane de Victorin, une espèce endémique au Québec.
l’objectif est de protéger des noyaux d’habitats adéquats pour les espèces en péril, notamment par des activités de planification de la conservation, le développement de partenariats ou l’acquisition de terres, et à les relier par le biais de corridors écologiques.
Restauration et dégradation
L’investissement servira également de restaurer des habitats dégradés, notamment par la présence d’espèces exotiques envahissantes, l’érosion côtière et la présence de déchets. De la sensibilisation envers différents groupes concernant les bienfaits de concilier les usages du territoire est, par ailleurs, envisagée.