Le départ de la famille Imbeault-Saint-Agne repoussé au 27 août

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Par Mathieu Hardy
Le départ de la famille Imbeault-Saint-Agne repoussé au 27 août
Maïlys Imbeault et Guillaume Saint-Agne, entourés de leurs enfants, Lylia et Nolhan.  (Photo : Gaétan Genois)

D’un rebondissement à un autre, la situation des membres de la famille française Imbeault-Saint-Agne, installée à Saint-Raymond depuis cinq ans, évolue. D’abord prévue le 13 août, leur envolée pour la France a été repoussée au 27 août.

« Ils ont rencontré l’Agence des services frontaliers du Canada, hier [NDLR.: le 17 août], et ils ont obtenu une prolongation jusqu’au 27 août », a révélé au Courrier le député fédéral Joël Godin, vendredi matin.

Avis d’expulsion

Émis plus tôt cet été par le ministère fédéral de l’Immigration, l’avis d’expulsion dont la famille fait l’objet est toujours en vigueur, du moins au moment d’écrire ces lignes.

Les pressions exercées au cours de l’été et la sortie publique du 11 août qu’a effectué le représentant aux Communes de la circonscription de Portneuf – Jacques-Cartier n’ont pas eu l’effet escompté.

Si bien que Joël Godin serait étonné qu’un changement de cap survienne et que le ministère de l’Immigration ne maintienne pas sa décision de renvoyer sa décision de renvoi après le rejet de leur demande d’asile, à la fin du printemps.

Présence illégale

À la fin du mois de juillet, la famille Imbeault-Saint-Agne a pris entente avec l’État pour quitter le 13 août, alors que la date butoir que leur avait donné le gouvernement était fixée au 16 août.

Après s’être présentée à l’aéroport le 13, la famille a choisi de rebrousser chemin et de rester au Québec sachant, tant bien que mal, qu’ils allaient faire l’objet d’un mandat d’arrestation pour sa présence illégale au Canada quelques jours plus tard.

Trop difficile de partir

« Pour eux, c’était trop difficile de monter dans l’avion. Ils n’ont pas voulu aller rencontrer le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada », a témoigné M. Godin, qui leur avait fait la promesse de les accompagner à l’aéroport, le jour J.

« Ils avaient peut-être espoir que la décision change et qu’ils puissent rester, je ne sais pas », a-t-il poursuivi, tout en soulignant qu’il n’endosse pas le choix de la famille d’être demeurée au pays malgré les ordres du gouvernement.

« Ce qui est certain, pense Joël Godin, c’est qu’ils n’aident pas leur cause en étant restés ici et, dans cette optique, il serait étonnant qu’une décision contraire à celle qui a été maintenue survienne. »

En entrevue téléphonique, vendredi, le député a mentionné être toujours en contact avec le nouveau ministre de l’Immigration, Marc Miller. Il affirme aussi s’entretenir fréquemment avec la famille.

L’après 27 août

Ne connaissant pas exactement leurs occupations d’ici le départ, le 27 août, Joël Godin, pense que la famille en profitera pour procéder à la vente de leur commerce, entre autres, et vraiment prendre le temps de quitter en bonne et due forme.

L’homme politique ne sait pas si les Imbeault-Saint-Agne ont l’intention de demeurer en sol canadien après la date du 27 août.

« C’est certain qu’ils voudraient revenir », termine-t-il.

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Ouellet Denise
Ouellet Denise
1 année

Ce n’est vraiment pas logique de les retourner, ils ont leurs travail, parlent français, ce n’est pas la société qui les fait vivre, ce n’est pas juste il y en a plein que la société fait vivre, c’est décevant c’est mon opinion.