Ils doivent être passionnés, travaillants, rigoureux et très motivés, car ils seront les grands cuisiniers de demain. Présenté sur Unis tv, TV5Unis, Classe de chefs aborde une incursion dans le quotidien des étudiants de trois cohortes du programme Cuisine et gastronomie de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Parmi eux, le Raymondois Chad Paquet.
Dès le 7 septembre à 20 h, cette série documentaire de 10 épisodes proposera aux spectateurs d’observer une quinzaine d’étudiants en apprentissage de ce métier par la transmission du savoir et de la passion de leurs professeurs. Dans le groupe de Chad, ils sont une quarantaine, mais seulement quelques-uns participent à l’émission. « En septembre dernier, ils ont fait du repérage dans la classe, on a fait des auditions et j’ai été sélectionné pour participer », explique le jeune homme de qui avait 17 ans lors du début du tournage. Celui-ci s’est échelonné de septembre à mai à raison d’une à deux fois par mois.
Le quotidien en cuisine
L’équipe d’Eurêka ! Productions s’est également déplacée sur son lieu de stage et à son appartement de Montréal. Le documentaire veut plonger au cœur des interrogations, des doutes, des peurs, des succès, des échecs des jeunes cuisiniers et l’apprentissage de ce métier. « Ils suivent toute notre vie d’étudiant. L’émission se concentre surtout sur comment se passe une journée en cuisine à l’ITHQ. Ils nous demandent vraiment comment on vit cela nous aussi, l’école et l’intensité en cuisine », résume Chad. Donc, en plus de les voir évoluer en classe, les spectateurs pourront entendre les participants commenter leur quotidien, entre amis, à la maison ou en voiture. D’ailleurs, sans pouvoir révéler les sujets abordés, Chad précise que l’équipe de tournage a passé une journée entière chez lui à Saint-Raymond.
Des moments intenses
Classe de chefs dévoilera des moments intenses de la formation de ces jeunes qui rêvent d’ouvrir un jour leur propre restaurant. Les spectateurs pourront les voir alors qu’ils doivent assurer la préparation des aliments et la confection de toutes les assiettes qui seront servies dans la soirée. Arborant la toque, le chapeau tant convoité, le chef Gueriec parcourt les différentes stations, encourageant les jeunes cuistots tout en les interpellant sur la moindre carotte trop cuite ou le bouillon manquant d’aromates. Les heures sont longues, les tâches ardues, les professeurs pointilleux, parfois rigides. Néanmoins, la passion est là. « L’école nous montre comment ça va se passer en restaurant. On peut y faire beaucoup plus d’erreurs. Ensuite, en restaurant, c’est vraiment là que l’on est dans le feu de l’action. On est là pour performer, servir des clients et il faut que ce soit bon », laisse entendre le futur chef qui terminera sa formation en décembre.
La meilleure école au Canada
Chad Paquet s’est directement orienté dans cette formation après avoir terminé son secondaire. Passionné par la nature et de la chasse, il avait également songé à se diriger en foresterie. « J’ai aussi travaillé au restaurant La Croquée pendant un an et demi et c’est là que j’ai travaillé avec de bons cuisiniers. Il y en a un qui était venu ici à l’ITHQ qui m’a recommandé cette école et j’en suis tombé en amour. Il disait que c’était la meilleure école et c’est la meilleure école au Canada », indique-t-il.
Avec Jean-Luc Boulay
L’émission des réalisateurs Gabriel Lajournade et Guilhem Rondot a aussi fait un saut sur son lieu de stage au restaurant du réputé chef, Jean-Luc Boulay, Le Saint-Amour. Un segment pourrait donc y être consacré. « C’était un long stage de 10 semaines. J’ai eu le temps de bien connaitre les gens, le système, comment le restaurant marchait et la cuisine. Jean-Luc Boulay, c’est un grand cuisinier. Il a beaucoup de connaissances et il adore montrer des techniques aux jeunes. C’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel », affirme Chad. D’ailleurs, il désirerait bien y retourner, si cela est possible, après sa formation. « Sinon j’aimerais travailler dans un restaurant gastronomique préférablement à Québec et peut-être voyager pour apprendre », conclut-il.