Place au Parc éco-industriel Thérèse-Sauvageau à Deschambault-Grondines

Photo de Pierre Paquet
Par Pierre Paquet
Place au Parc éco-industriel Thérèse-Sauvageau à Deschambault-Grondines
Avec une superficie disponible de 400 000 m2, l'Éco-parc industriel Thérèse-Sauvageau se situe au nord de l'autoroute 40. (Photo : - Offerte par la municipalité de Deschambault-Grondines)

C’est avec fierté que Patrick Bouillé, maire de Deschambault-Grondines, et Kim Cornelissen, agente de développement commercial et industriel, ont présenté, le 14 mai dernier, la vision stratégique 2024-2030 du parc industriel de la municipalité, désormais appelé Parc éco-industriel Thérèse-Sauvageau.

C’est devant plus de 75 personnes issues du monde municipal, économique, industriel et environnemental, réunies au site patrimonial enchanteur du Moulin de La Chevrotière, que le maire Bouillé a, d’entrée de jeu, présenté les valeurs qui ont présidé à la définition du nouveau positionnement du parc industriel : développement durable, innovation et création de richesse. 

Créneaux à privilégier

Dans cette optique, la consolidation du créneau de l’aluminium et le développement de celui de la production d’énergie renouvelable seront priorisés. Pensons à l’hydrogène vert, aux bioénergies, à la filière batteries ainsi qu’à la récupération de la chaleur industrielle. Cette vision s’appuie d’ailleurs sur des demandes d’information soumises au parc industriel, au cours des dernières années, par des firmes qui s’inscrivent dans une vision de lutte aux changements climatiques et de développement durable.

C’est avec fierté que le maire Patrick Bouillé a présenté la vision stratégique 2024-2030 du parc industriel de sa municipalité. Photo : Pierre Paquet

Réinventer le modèle de parc industriel

C’est à la suite d’une longue réflexion que le Conseil municipal, aidé en cela par Kim Cornelissen, a opté pour l’innovation en passant d’un parc industriel à un parc éco-industriel. Dans sa présentation au cours de laquelle elle a d’abord fait remarquer aux partenaires présents cette » opportunité emballante de réinventer le modèle du parc industriel au 21e siècle «, Mme Cornelissen a rappelé quelques-uns des atouts du Parc éco-industriel Thérèse-Sauvageau.

Parmi ceux-ci, notons l’accès au gaz naturel, une sortie d’autoroute à proximité qui limite l’impact du camionnage sur le territoire autre que dans le parc industriel, deux voies ferrées qui traversent directement le parc, la capacité portante du sol (90 000 kg/mètre carré), raison pour laquelle le parc avait été ciblé par la MRC pour y accueillir des industries de grand gabarit, un accès aux ports en eau profonde de Québec et de Trois-Rivières ainsi qu’aux aéroports de ces villes, l’accès à une main-d’œuvre qualifiée et, à ne pas négliger, une importante biomasse, tant agricole que forestière, pouvant constituer un atout non négligeable pour certaines entreprises. 

Prospecter à l’international

La mise en œuvre du nouveau positionnement du parc industriel passera notamment par la prospection, au Québec et à l’international, d’entreprises d’avant-garde. Mme Cornelissen a cité comme exemple les entreprises des pays d’Europe du Nord, souvent reconnues pour leurs innovations.

Nouvel immeuble municipal

Les dirigeants de la municipalité travaillent actuellement à la conception d’un immeuble municipal qui sera construit sur le boulevard des Sources, au cœur du parc éco-industriel. Dans cet édifice, les diverses parties prenantes du secteur industriel pourront se rencontrer afin de trouver, ensemble, des solutions à divers défis. Telle une salle de montre, le bâtiment pourra aussi mettre en valeur diverses innovations issues des secteurs d’activités présents dans le parc. Enfin, on y offrira des espaces pour permettre à des entreprises de s’y installer. 

Se souvenir du quotidien rural

Fait à noter, le parc éco-industriel n’est que le deuxième au Québec à porter le nom d’une femme. Née en 1915 dans le secteur de Grondines, Thérèse Sauvageau a enseigné au niveau primaire pendant 36 ans, d’abord dans une école de rang de Grondines, puis à Québec. Par la suite, elle a consacré sa retraite à l’écriture et surtout à la peinture, afin d’illustrer le passé du Québec rural du milieu du 19e siècle au milieu 20e siècle. L’ensemble de son œuvre a été légué au Musée de la civilisation de Québec. Elle est décédée en 2012, à l’âge de 96 ans.

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