Construction d’un CPE à Saint-Basile

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Par Stéphane Pelletier
Construction d’un CPE à Saint-Basile
Cette cinquième installation du CPE Le Kangourou, dont les travaux ont débuté le 28 février, accueillera ses premiers enfants à la rentrée 2024. (Photo : Stéphane Pelletier)

Le député de Portneuf Vincent Caron, le maire de Saint-Basile Guillaume Vézina et la directrice générale du CPE/BC Le Kangourou Nathalie Larochelle, ont annoncé l’ouverture prochaine d’une nouvelle installation en garderie à Saint-Basile.

Après des démarches de longue haleine, le Centre de la petite enfance de Saint-Basile, dont le nom fera l’objet d’un concours, est enfin sorti de terre. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de pallier le manque important de places en service de garde sur ce territoire. Elle permettra la création de 39 places. « Quand Guillaume a quelque chose dans la tête, il ne l’a pas ailleurs. Ça a été le fruit de beaucoup d’échanges depuis quelques années cette histoire de CPE », a déclaré le député Caron afin de souligner le travail accompli. « Un projet pour lequel nous avons eu des premiers contacts avec une citoyenne et la municipalité de Saint-Basile, il y a bientôt plus de 10 ans », a ajouté Mme Larochelle dont le CPE avait placé une demande en 2020 dans la foulée des annonces ministérielles pour l’octroi de nouvelles places.

Pour la rentrée

Cette cinquième installation du CPE Le Kangourou, dont les travaux ont débuté le 28 février, accueillera ses premiers enfants à la rentrée 2024. Située à proximité du Centre Nature de Saint-Basile, cette garderie de près de 375 m2, construite par l’entreprise portneuvoise Construction Côté & Fils, offrira un environnement chaleureux et enrichissant, au cœur de la nature. « C’est vraiment un grand bond en avant qui a été fait pour les familles de Portneuf depuis quelques années », a indiqué M. Caron en précisant que ces places s’ajoutent aux 344 autres annoncées en avril.

Le CPE verra le jour à proximité d’un immense parc boisé, à deux pas du Centre Nature. Photo : Stéphane Pelletier

Un projet de 2 M$

Le CPE Le Kangourou dispose d’une enveloppe de financement du ministère de la Famille de 2 157 765 $ pour la construction de cette nouvelle installation, dans le cadre du Programme de financement des infrastructures. La Ville de Saint-Basile a contribué en fournissant le site et son accès. D’ailleurs, le maire a remercié les propriétaires adjacents au CPE ainsi que le Centre Nature pour l’échange de terrains afin de permettre cette réalisation. « Cette nouvelle offre de service dans Saint-Basile correspond aux demandes exprimées par la population locale et s’adapte au niveau socioéconomique du secteur. La Ville tient à souligner l’excellente collaboration de tous les acteurs dans ce dossier », a-t-il laissé entendre en ajoutant que le site pourra facilement s’adapter à un futur agrandissement.

Au cœur de la nature

Le CPE pourra accueillir 39 enfants dont 5 places seront réservées aux tout-petits de moins de 18 mois. Il y aura également trois groupes multiâges de 18 à 47 mois, pour un total de 24 places, et un groupe de 10 places pour les 4-5 ans. « C’est une belle et grande aventure pour les familles de Saint-Basile. Ce projet verra le jour à proximité d’un immense parc boisé, à deux pas du Centre Nature. Un site idéal pour offrir un milieu de vie stimulant pour les enfants. Un projet pensé, rêvé et réalisé pour le bien-être des tout-petits. On veut partout prendre un virage nature pour que les enfants soient de plus en plus à l’extérieur. Ici, ça va être notre incubateur », a rappelé la directrice générale.

Le CPE de Saint-Basile sera situé au 1 rue Adrien-Béland. Photo : Stéphane Pelletier

La Place 0-5

Par ailleurs, elle a précisé que « Les parents ont la possibilité d’inscrire leur enfant sur la liste d’attente, La Place 0-5, en sélectionnant CPE le Kangourou et en allant cocher l’installation qui correspond à l’adresse d’ici, c’est-à-dire, le 1 rue Adrien-Béland. » Actuellement, 54 enfants de Saint-Basile sont en attente d’une place en milieu familial ou en installation. Les alternatives des parents étaient souvent Pont-Rouge, Saint-Raymond, Neuville Donnacona et même Québec.

« On est en train de tendre vers une situation qui, selon moi, est plus acceptable dans Portneuf, mais il ne faut pas baisser les bras parce que, à nouveau, on va se retrouver sous la pile. Il y a encore du travail à faire, mais j’ai vraiment l’impression que depuis un an, un an et demi, la situation commence à se stabiliser », a mentionné Vincent Caron.

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