Sandy Gray Roberge dans l’Ouest canadien

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Par Stéphane Pelletier
Sandy Gray Roberge dans l’Ouest canadien
Sandy Gray Roberge souhaite aller acquérir davantage d'expérience en participant à la série Canadian enduro league. (Photo : Stéphane Pelletier)

Rencontré alors qu’il était de passage dans sa ville natale, Sandy Gray Roberge a partagé ses objectifs à l’aube de sa saison en cyclisme d’endurance. Le Raymondois veut se mesurer aux compétiteurs canadiens en participant à la série de la Canadian enduro league

« L’année dernière, je me concentrais sur la série Marin Wildside Enduro. Au cumulatif, j’ai terminé quatrième dans la catégorie élite. Je suis content de cette saison. Cette année, c’est plus une année transition où je passe de sédentaire à nomade. Juste ça, c’est un grand point. Après, je vais pouvoir me concentrer pleinement sur le sport », laisse-t-il entendre au retour d’une première compétition qui se tenait le 12 mai à Bromont.

Afin de parfaire son expérience et de se mesurer à une plus forte compétition, Roberge a choisi de quitter le Québec pour participer aux épreuves de la Canadian enduro league dont trois se tiendront en Colombie-Britannique et une autre en Ontario. « À court ou moyen terme, j’aimerais me rendre sur le parcours de la Coupe du monde. Je vais explorer une nouvelle série et le but est surtout d’aller faire de plus gros parcours, de plus longues sorties, de plus longues journées et de plus longues descentes », résume-t-il en ajoutant que la dernière course de la saison sera celle du Championnat canadien.  

En descente lors de la compétition de Bromont. Photo : Offerte par Philippe B. Marceau

Catégorie Élite

Il rivalisera dans la catégorie Élite qui est la classe ouverte pour les 19 ans et plus. « Je ne suis pas un jeune, mais j’ai une constance et une expérience qui apportent une autre dynamique. Je pourrais aussi compétitionner dans ma catégorie qui est les 35 ans et plus, mais je veux pousser un peu plus », souligne l’athlète qui aura bientôt 40 ans.  

En Colombie-Britannique, il participait, du 25 au 26 mai, à la compétition de Harper Mountain à Kamloops ainsi qu’à celle de Vedder Mountain à Chilliwack qui se tiendra du 15 au 16 juin. Ensuite, du 13 au 14 juillet, la série se transportera en Ontario à Huntsville et se terminera par un retour dans les montagnes Rocheuses avec le Championnat canadien à Sun Peaks du 21 au 22 septembre.

Aller chercher de l’expérience

Par ailleurs, il va profiter des trois semaines entre les deux premières courses pour s’entrainer dans les montagnes de la Colombie-Britannique. « Ça peut être 6 à 7 heures sur le bike si tu as à faire 60 km. C’est de l’endurance, de la forme physique, de la nutrition. Pour une descente de 7 à 8 minutes, tu vas faire une montée de 400 à 500 mètres. Si tu en as cinq à faire, tu arrives facilement à 2000 mètres », explique-t-il afin de résumer une épreuve sportive dans ces montagnes. Les courses d’enduro sont chronométrées uniquement sur les segments de descente. Habituellement, il y en a de quatre à six. « C’est la grosseur des courses pour aller chercher de l’expérience et un bagage dans des parcours beaucoup plus longs et des montées plus longues. C’est dans le but de me rapprocher des courses de niveau international », ajoute-t-il.

Déjà sur son calendrier, d’autres événements afin de découvrir d’autres séries et améliorer ses compétences. Du 16 au 18 aout, il participera au Crankworx Summer Series à Sugarloaf au New Brunswick et du 24 au 25 aout, au Marin Wildside Enduro au mont Sainte-Anne à Québec. Il terminera avec une petite escale aux États-Unis à la fin septembre pour le Fox US Open qui se tiendra dans le Vermont.

Réseaux sociaux

« Je suis encore un peu en année transitoire, mais c’est ma première année avec autant de partenaires. Plusieurs sont des fabricants de pièces ou de vélos. Je veux aussi utiliser cette année pour me promouvoir en tant qu’athlète et créer du contenu sur les réseaux sociaux. Si je veux m’aider pour progresser dans ce sport, oui, il faut que je sois en forme, oui, il faut que je course, mais il faut aussi des réseaux sociaux. Ça peut juste m’aider à me faire connaitre et créer une image de marque », indique Roberge. Il est notamment possible de le suivre sur Facebook et Instagram sous le nom de Sandy Gray Roberge. 

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