Le ministre André Lamontagne en visite dans Portneuf

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Par Gaétan Genois
Le ministre André Lamontagne en visite dans Portneuf
Le point de presse avait lieu au Casse-croûte du Roy. L'un des propriétaires pose entre le député et le ministre. (Photo : Gaétan Genois)

C’est par un beau début d’après-midi que le député Vincent Caron et son invité et collègue ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation André Lamontagne avaient organisé un point de presse en plein air à Deschambault.

« Comme ministre de l’Agriculture, a déclaré d’emblée le ministre, c’est toujours un grand plaisir pendant l’été de prendre des journées et de passer du temps avec mes collègues à rencontrer des gens qui ont des entreprises inspirantes. »

En avant-midi, ces entreprises inspirantes que le député et le ministre ont visitées sont la ferme Verti et la ferme l’Arc-en-ciel du Paradis, toutes deux dans le rang Saint-François Ouest à Cap-Santé. Ensuite, un saut à l’école du Bon Pasteur a permis aux élèves de remettre au ministre le livre de recettes qu’ils ont concocté.

En après-midi, l’équipe politique visitait la productrice de fleurs coupées de Neuville, Geneviève Robert, la chocolatière Julie Vachon de Deschambault-Grondines et les producteurs d’œufs Poulailler Portn’Oeuf de Saint-Alban.

La passion

« Les gens dans le métier agricole, a commenté M. Lamontagne, ce qui les fait se lever le matin, c’est la passion. Quand on leur donne le moyen d’opérationnaliser leur passion, ça donne de beaux moments. »

Selon le ministre, le Québec est la province où il y a encore le plus de fermes à l’échelle familiale. 

« J’adore visiter les fermes familiales, confie-t-il. L’objectif est de les encourager. Depuis qu’on est en poste, on a vraiment travaillé fort pour faire croître le nombre de fermes. On a aidé à faire naître un nombre très important de fermes au cours des dernières années. »

Pas un métier facile

L’agriculture au départ n’est pas un métier facile, déclare André Lamontagne en réponse à une question.

« Les gens se lèvent le matin et on n’est pas dans le confort de son salon. On travaille dans l’adversité avec la nature, les animaux. L’an passé a été une saison extrêmement difficile. On a mis en place tout un accompagnement d’urgence auprès de centaines et centaines d’entreprises. »

Le ministre allègue que depuis que son gouvernement est en poste, le déploiement de la capacité à aider le secteur économique est du jamais vu. « On a mis en place des véhicules d’accompagnement et de formation pour nos entrepreneurs. Avec Investissement Québec, l’accompagnement des entreprises a été multiplié par cinq au cours des dernières années. »

L’écart de richesse

Depuis que le gouvernement Legault est arrivé au pouvoir, l’écart de richesse avec l’Ontario qui était de 16 % est maintenant de 12 %. Avec le Canada, cet écart est passé de 20 % à 16 %.

« Tout ça s’inscrit dans cet effort-là de nationalisation économique qu’on a pu mettre en place, dit-il. Fin 2018 à la prise du pouvoir caquiste, le revenu agricole au Québec était de 8,4 milliards, alors qu’il est de plus de 12 milliards en 2024. »

Pour lui, le meilleur soutien que les producteurs agricoles peuvent avoir est l’achat des produits du Québec. C’est la meilleure garantie de prospérité qu’ils peuvent avoir.

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