Du 13 au 15 septembre, le Centre Vacances Lac Simon (CVLS) concluait son année des célébrations du 100e anniversaire du site par de grandes retrouvailles. Plus de140 anciens et anciennes, ayant œuvré pour l’organisme, ainsi que pour l’Oasis Notre-Dame, étaient sur place pour souligner l’événement.
Ces grandes retrouvailles venaient mettre fin à une série d’activités organisées afin de souligner les 100 ans de la fondation du camp du lac Simon par le père Jules Joly Plamondon. « Ce que l’on veut, c’est poursuivre l’œuvre des frères Saint-Vincent-de-Paul quand ils ont créé ce site qui était à l’origine une colonie de vacances, mais qui est rendu un lieu où l’on veut attirer plus la famille, les groupes et des rassemblements. C’est pour cela que nous avons changé l’appellation pour Centre Vacances », a indiqué le président du CVLS, Magella Savard, lors du souper qui rassemblait près de 130 convives à la Gentilhommière.
Les campeurs et les moniteurs pouvaient redécouvrir le tir à l’arc. Photo : Stéphane Pelletier
Des souvenirs
D’ailleurs, les campeurs et moniteurs étaient au rendez-vous afin de participer à ces retrouvailles. De Montréal, en passant par Charlevoix, de l’Outaouais jusqu’en Estrie, il y avait aussi des gens de l’Ontario, et même un couple de Vancouver. Des anciens qui demeurent maintenant en Californie, en France et en Australie ont également fait le voyage pour revoir leurs camarades. « Les gens ont plein de souvenirs. La plupart des gens ont entre 50 ans et 75 ans et cela fait de 35 à 45 ans qu’ils ne sont pas revenus », a expliqué Mario Leclerc, bénévole et membre du comité du 100e anniversaire.
Diaporama, feu de camp, tir à l’arc, kayak sur le lac, souper, souvenirs, découverte des panneaux d’interprétation et balados, randonnée à la chute à l’ours et excursion au lac du Pont de Pierre étaient au programme. « Les moniteurs voulaient revivre ça comme dans le temps des camps de l’Oasis. Avec les frères Saint-Vincent-de-Paul, il y avait trois camps par été. Ils voulaient revivre les sentiers comme s’ils partaient avec les jeunes faire une randonnée », a laissé entendre M. Leclerc.
On se retrouve sur le Pont de pierre, 45 ans plus tard. Photo : Offerte par le CVLS
Transmettre la passion
Lors du souper, le porte-parole des fêtes, Luc Richer, avait ses monts pour les participants : « Une passion, il faut que ça naisse quelque part. J’ai eu la chance d’aller dans un camp de vacances assez jeune, à 8 ans. Il y a quelques moniteurs qui m’ont allumé et qui m’ont transmis cette flamme qui est restée depuis toujours. Vous avez fait pareil pour des centaines de jeunes ».
Promouvoir le site
C’était également l’occasion pour les organisateurs de lancer un appel à la promotion et à la pérennité du CVLS. « Quand j’ai accepté de m’impliquer davantage ici, c’est que je tenais absolument à ce que ce site puisse continuer d’exister dans une forme accessible à tout le monde. Cela veut dire que je veux que le Centre demeure un endroit où les gens de tous les niveaux, de tous les moyens, puissent avoir accès à cette place magnifique. Pour cela, ça prend de l’implication, ça prend de l’argent, ça prend du financement, ça prend des bénévoles. Donc, je vous lance l’invitation si vous avez le goût de vous impliquer. On a besoin d’avoir des gens qui vont nous ouvrir des portes, qui vont nous permettre d’aller chercher des subventions ou qui vont nous permettre de faire des campagnes de financement », a laissé entendre Magella Savard. « On veut leur donner le goût de revenir et de devenir des ambassadeurs. On veut dire, parler en bien du lac Simon. Il faut garder ce site vivant et qu’il reste accessible », a ajouté Mario Leclerc.
Pendant le traditionnel feu de camp. Photo : Offerte par le CVLS
Un joyau
Sans en dire trop, le maire de Saint-Léonard, Archill Gladu, a fait savoir que la municipalité ne laisserait pas tomber le CVLS. « Il faut toujours voir plus loin. Effectivement, il faut beaucoup d’argent. Il y a des choses qui s’en viennent. Je n’irais pas plus loin. Je veux remercier toutes les personnes qui ont participé à ce camp depuis toutes ces années. Le lac Simon, pour moi, c’est le joyau le plus important de la municipalité de Saint-Léonard. C’est l’un des dix plus beaux lacs en santé au Québec », a-t-il confié.
Devant la Gentilhommière avant le souper des retrouvailles. Photo : Stéphane Pelletier
Développement
Le site du CVLS propose plusieurs chalets et sites pour le camping ainsi qu’un nombre impressionnant d’activités été comme hiver. Le site possède également une cafeteria et une grande salle, la Gentilhommière, pour les rassemblements et les fêtes. « On ne veut pas revenir à l’époque où c’était une colonie de vacances. On veut accueillir des groupes comme des camps de jour. Nous, on leur offre un encadrement, une animation qui est spécifique au lac avec, par exemple, du tir à l’arc et des randonnées. C’est aussi un endroit incroyable pour faire des événements, des retrouvailles, des rassemblements », a expliqué le président en invitant aussi les gens à devenir membres de l’OBNL afin d’aider à diffuser l’information.