Projet de coopérative à Fossambault-sur-le-Lac pour ne pas devenir un désert alimentaire

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Par Gaétan Genois
Projet de coopérative à Fossambault-sur-le-Lac pour ne pas devenir un désert alimentaire
Fossambault-sur-le-Lac veut créer une coopérative alimentaire. (Photo : Offerte par Ville de Fossambault)

Pour le maire Jacques Poulin, Fossambault-sur-le-Lac ne doit pas devenir un désert alimentaire. Et ses citoyens le pensent aussi, puisqu’un comité devrait se réunir avant les Fêtes pour en discuter.

« On prend le dossier au vol, indique le maire. Un comité avait été mis sur pied en 2019-2020. Des bénévoles à prendre ça en main, à prendre le dépanneur et à en faire une coopérative alimentaire. »

Mais d’un côté, le propriétaire n’était pas prêt à vendre, puis il y a eu un changement de conseil, et surtout il y a eu la pandémie. Ces raisons additionnées en ont fait déduire au groupe de bénévoles qui s’était manifesté, que le dossier n’avançait pas.

« C’est pour ça qu’on a fait notre appel au niveau des citoyens en disant voulez-vous reprendre ça en main. Lors de la rencontre qu’on va générer avec ces gens-là, il va y avoir un transfert entre les initiateurs du projet et le nouveau groupe qui va aller de l’avant et prendre le dossier en main. »

Selon Jacques Poulin, il ne doit pas y avoir seulement des citoyens intéressés à avoir une coop dans le milieu, il faut aussi des citoyens prêts à s’impliquer.

Comité d’implantation

Plus d’une vingtaine de personnes ont répondu à l’appel. « Mais plus il a de personnes, mieux c’est », lance-t-il.

Des personnes seront choisies pour former le comité d’implantation. Mais il y a des sous-comités, et il y a des gens qui vont vouloir commencer à bâtir le projet.

Il faut aussi un certain nombre d’adhérents pour que l’opération soit rentable. Le maire parle d’au moins un millier. Il faut s’assurer qu’il y ait un engagement de ces gens-là, qui vont maintenir la coop viable. 

Appel d’offre

« C’est ce qu’on essaie de voir, précise M. Poulin. On a bon espoir, et on va aller en appel d’offre sur le projet de dépanneur avec la construction d’un nouveau bâtiment. Si le projet de coop est sérieux, on va intégrer dans l’appel d’offre le besoin d’un local disponible pour la coop. »

Mais si le projet de coop ne partait pas, il s’agira d’aller en appel d’offre pour l’implantation d’un dépanneur privé. « On a ces deux options-là sur la table ». À ce jour, au moins trois promoteurs se sont montrés intéressés à proposer un projet.

« Là, le propriétaire du dépanneur donne un excellent service aux citoyens, exprime le maire. Mais si on a pas ça, on devient un désert alimentaire, et les gens doivent faire cinq kilomètres pour aller à l’épicerie chercher une pinte de lait ou un pain. »

Créer un pôle villageois

Afin d’éviter cela, le maire veut faire un pôle villageois autour de ce projet. La Ville fera donc un appel de projet intégré avec l’alimentation au rez-de-chaussée, possiblement un logement à l’étage. Le resto casse-croûte serait d’un côté et le dépanneur de l’autre.

« À moins que tout soit intégré, spécifie-t-il, l’idée étant d’aller chercher le meilleur des forces du marché. »

Jacques Poulin ne voudrait pas que le projet dure plus de deux ans. Il faudrait monter le projet très tôt après les Fêtes et aller en appel de projet durant l’hiver. Le projet se réaliserait à l’automne, ou même à l’été.

C’est sûr que Fossambault va passer l’été avec un plan B comme dépanneur.

L’objectif de toute l’opération est d’éviter le désert alimentaire et de créer un pôle villageois autour des équipements que sont l’hôtel de ville, le centre communautaire et les terrains de loisirs de la corporation nautique (CNF).

S’adresser à la Ville

Les gens intéressés à participer aux discussions et à s’impliquer dans un comité doivent s’adresser à la Ville pour ce faire.

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