Le pétrole dans le Saint-Laurent

Par cpierredrolet
Le pétrole dans le Saint-Laurent

On espère un non franc à ce projet incroyable et insensé. Un non du Québec, et un non du fédéral si c’est lui qui décide. Et que les compagnies se ramassent!

Personne sur cette planète déjà malade n’a le droit de se lancer dans un tel projet… et de nous l’imposer. C’est trop risqué, bien trop dangereux pour les conséquences. Selon les probabilités, il y aura des accidents et des catastrophes dont les dommages majeurs pourront durer des centaines d’années. Tout le monde en souffrira. Toute la nature, du fleuve à la mer: lacs, rivières, îles en aval, Anticosti, golfe, Îles-de-la-Madeleine; les berges, la faune et la flore, tout être vivant…

De plus, les rives sont occupées par des villages, fermes, champs cultivés, industries, etc. Vont-ils creuser dans les parterres de nos maisons et sur nos grèves?       

Non, on ne veut pas d’un État pétrolier avec la mentalité qui viendrait avec et les dérangements majeurs permanents. Il est grand temps d’y penser si on ne veut pas le regretter. Ensuite, quand on dira qu’on veut contrer la pollution, on passera pour les pires malappris de la Terre. Développons plutôt l’électricité et autres ressources avec imagination.    

Les superpétroliers, c’est encore pire. Ils touchent presque le fond du chenal à marée basse. Une double coque, ça peut casser, ça peut couler, un train peut dérailler et brûler un village…  Et puis, une catastrophe l’hiver avec la glace?

Les fortes expériences du passé comme le golfe du Mexique, Lac-Mégantic et même le lointain Titanic nous remettront-ils sur le chemin de la sagesse et de la prudence? De grâce.

 

Michelle Naud

Deschambault

 

 

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