«Il était temps pour moi de laisser la place», dit le fondateur Gérald Perreault. Un carnet de commandes rempli et la relance qui pointe aux États-Unis étaient propices à la vente, selon M. Perreault. Il croit que les nouveaux acquéreurs profiteront «de bonnes années» pour rentabiliser leur investissement. L’entreprise a des contrats au Canada, aux États-Unis et même en Afrique. C’est la pénurie de main-d’œuvre qui freine son expansion.
Métal Perreault a été créée à Saint-Marc-des-Carrières en 1987, puis a déménagé dans le parc industriel de Donnacona en 1996. De trois au début, le nombre d’employés est passé à 85, 29 ans plus tard et il en faudrait plus.
Charles Carré, de Trois-Rivières, a vu une occasion d’affaires en devenant actionnaire majoritaire de Métal Perreault. La vente a été conclue le 1er mars. «C’est le genre de business que je cherchais et le nom de Métal Perreault est reconnu», dit M. Carré. Simon Harnois, qui travaille chez Métal Perreault depuis 12 ans, est l’autre propriétaire. Il détenait déjà des actions dans l’entreprise depuis 2008.
Selon Gérald Perreault, il faut toujours investir dans des équipements plus performants pour rester compétitif et il hésitait à le faire en fin de carrière, confie-t-il pour expliquer sa décision de vendre. Il restera actif en affaires avec l’entreprise Denray, à Deschambault-Grondines.
Recrutement
Le carnet de commandes est plein, mais la pénurie de main-d’œuvre empêche l’entreprise d’aller chercher d’autres contrats. La priorité des nouveaux propriétaires sera de recruter une trentaine de travailleurs. Métal Perreault sera présent au salon Contact-Emploi à Donnacona les 18 et 19 mars. Selon M. Carré, les emplois offerts sont variés.
