M. Martineau et une autre citoyenne ont été expulsés de la séance publique du 14 mars pour des commentaires jugés inappropriés par le maire. La séance a été interrompue le temps que les policiers soient appelés sur les lieux. Les deux personnes ont ensuite quitté la salle sous escorte.
«On nous empêche de parler», a dit M. Martineau le lendemain dans les bureaux du Courrier. L’homme reproche au maire Francoeur un manque de transparence. «Il [le maire] protège ses fonctionnaires, pour se cacher lui aussi, pour [faire croire] que tout est beau. Le maire se fout de nous autres», a-t-il ajouté.
M. Martineau répète que des irrégularités ont eu lieu au sein de l’administration municipale à Sainte-Christine et rappelle que ses pétitions ont recueilli 250 signatures.
Cependant, ses démarches et plaintes auprès du ministère des Affaires municipales entreprises l’an dernier n’ont pas eu de suite. « [Le ministère] n’a pas bougé dans le dossier. Nous n’avons pas d’aide», a-t-il dit.
Rôle d’évaluation
M. Martineau invite par ailleurs les citoyens à se joindre à lui pour contester en groupe les hausses des évaluations des propriétés sur le territoire.
Le nouveau rôle d’évaluation réalisé par le Service d’évaluation foncière de la MRC comprend une hausse moyenne de 20% de la valeur des immeubles à Sainte-Christine cette année.
«J’invite les gens à aller chercher le formulaire pour contester, car nous sommes bafoués. Il ne faut pas se laisser faire. Si plus de 50% de la population embarque, on va gagner notre point, il y aura une baisse», affirme M. Martineau.