Le rêve de Pascale Malenfant et Pierre Lacasse est devenu un cauchemar. La maison qu’ils ont achetée à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier pour accueillir leur nouvel enfant est envahie par les moisissures et les champignons au point qu’il faut la démolir.
Le couple a déjà payé plus de 15 000$ pour tenter de régler le problème, mais il doit s’avouer vaincu. Elle est irréparable. La moisissure est généralisée dans les murs et le plancher est pourri.
Mme Malenfant et M. Lacasse espèrent un coup de main de la population et d’entrepreneurs pour démolir et reconstruire la maison. «Il faut trouver de l’aide pour reconstruire au moins cher possible. Si vous pensez pouvoir nous faire un meilleur prix pour des matériaux, des dons de plancher ou de fenêtres encore bonnes, nous acceptons toutes les sortes d’aide possible», écrit Pascale Malenfant sur sa page Facebook.
Le couple a acheté la petite maison modulaire 128 000$. Elle répondait à leur besoin et à leur budget. Le couple allait avoir un enfant et souhaitait déménager pour avoir plus d’espace. La maison avait été rénovée en 2012. Les anciens propriétaires avaient refait la toiture et recouvert les murs extérieurs. M. Lacasse était prêt à faire certains travaux pour l’habiter. C’est en enlevant un calorifère que les propriétaires ont constaté la moisissure dans les murs. Selon sa conjointe, il serait moins dispendieux de démolir la maison et couler des fondations en béton que de tout réparer. La qualité de l’air est très mauvaise. On ne peut pas habiter dedans longtemps.
«On est coincé. Impossible de poursuivre les anciens propriétaires, de remettre les clefs à la banque ou de faire faillite ou d’emprunter pour payer entièrement tous les matériaux, explique Mme Malenfant. J’ai besoin de croire que nous avons une chance de repartir à zéro. Nous avons utilisé toutes les ressources à notre disposition». Selon elle, leur situation est similaire à une famille qui aurait été victime d’un incendie. Dans ce cas, dit-elle, les gens sont solidaires et se mobilisent.