Mme Morin, qui avait soutenu Martine Ouellet lors de la précédente course à la chefferie, dit aimer le réalisme de Jean-François Lisée concernant entre autres la question référendaire.
«Jean-François Lisée a le don de dire tout haut ce que plusieurs pensent tout bas et n’osent pas dire», a-t-elle mentionné.
Le candidat député de Rosemont a assuré qu’un gouvernement du Parti québécois élu en 2018 sous sa gouverne ne tiendrait pas de référendum dans un premier mandat.
Selon M. Lisée, les Québécois sont actuellement plus réfractaires à une tentative de réaliser le projet de souveraineté que lorsque Jacques Parizeau en a fait la tentative en 1995.
Le candidat veut d’abord chasser les libéraux du pouvoir et proposer en 2022 le projet d’indépendance, après en avoir parlé durant six ans aux Québécois.
La présidente de l’Association péquiste de Portneuf reconnaît comme M. Lisée qu’il reste du travail à faire pour atteindre la souveraineté. Elle attribue à M. Lisée la stature et l’argumentaire nécessaires pour diriger le parti vers cet objectif, en plus d’être un homme qui favorise le travail d’équipe.
Annie Morin souhaite que la course à la chefferie amène un nouveau dynamisme aux membres, d’autant plus que plusieurs candidats sont jeunes. Elle espère que le débat permette de parler de l’état des choses et comment arriver à l’objectif ultime du parti.
Mme Morin précise que sa prise de position est à titre personnel et qu’elle n’engage pas l’Association de Portneuf et ses membres. Les appuis aux candidats des autres membres du conseil d’administration sont diversifiés, dit-elle. L’Association compte actuellement environ 320 membres.
Alexandre Cloutier, Véronique Hivon, Jean-François Lisée et Martine Ouellet sont actuellement en lice pour succéder à Pierre Karl Péladeau à la tête du PQ. Le scrutin se déroulera du 5 au 7 octobre.