Le chef de la CAQ a visité l’aluminerie Alcoa avant d’aller à la rencontre des citoyens à Saint-Raymond le 11 août dans le cadre de sa tournée sous le thème «Debout pour le Québec». Il a parlé d’économie, d’éducation et de la défense de l’identité québécoise.
«La CAQ est jeune. Il y a encore du travail à faire. On est encore à l’étape de faire connaître notre programme», indique M. Legault, ajoutant que la position de son parti est bien reçue.
M. Legault veut convaincre les citoyens opposés à la souveraineté que la CAQ est l’option au Parti libéral. «Le PLQ a le monopole parce que les deux tiers des Québécois ne veulent pas de souveraineté», dit M. Legault, qui réaffirme que la CAQ ne la fera jamais. Il croit plutôt que la solution passe par la récupération de tous les pouvoirs sur l’immigration pour défendre l’identité québécoise et la langue française. «C’est plus efficace que le rêve de la souveraineté», a-t-il lancé.
Il croit aussi que le Québec peut faire mieux sur le plan économique. Il manque d’emplois bien payés. «On est moins riche que nos voisins même si on a tout pour réussir», dit-il. Le bilan de l’emploi du gouvernement libéral est catastrophique, selon lui. On ne peut pas relancer l’économie sans relancer la consommation. Selon M. Legault, la hausse des tarifs de 1300$ sur deux ans a un effet négatif sur le commerce de détail. Il croit qu’une partie des 2 milliards de dollars de surplus devrait retourner dans les poches de la classe moyenne.
Toujours favorable à l’abolition des commissions scolaires, le chef de la CAQ déplore que le gouvernement libéral tourne en rond dans le dossier de l’abolition des commissions scolaires et qu’il n’ait fait aucun investissement en éducation pour l’ajout de services aux enfants. Selon M. Legault, la CAQ est favorable à la maternelle à 4 ans pour tous les enfants. Le gouvernement en ouvrira 100 en milieu défavorisé en 2016-2017.
