«Si j’étais premier ministre, je pense que j’installerais mon bureau là à temps plein», a-t-il déclaré après avoir appris qu’Alcoa envisageait des investissements majeurs pour son usine de Deschambault et l’ouverture des dirigeants à déménager le siège social de la multinationale au Québec.
Selon le chef de la CAQ, Alcoa attend un signal clair du gouvernement afin de prendre des décisions sur ses investissements au Québec. Il presse le premier ministre de s’impliquer personnellement dans le dossier. «Philippe Couillard doit faire preuve de leadership pour réaliser le projet», a-t-il déclaré en point de presse à sa sortie de l’aluminerie.
Alcoa a annoncé un investissement de 1 milliard de dollars en 2003 pour agrandir l’aluminerie. Le gouvernement du Québec et Alcoa ont signé une entente qui prévoyait la création de 250 emplois à Deschambault et plus de 1200 dans la transformation de l’aluminium. En 2011, le projet a été reporté d’au moins cinq ans.
Selon M. Legault, un tel investissement renforcerait les liens entre Alcoa et le Québec. Il rapporte que le vice-président de la multinationale a affirmé en mai «réfléchir aux emplacements de ses bureaux administratifs» dans l’éventualité d’un tel renforcement. «Notre économie a un besoin criant d’attirer des sièges sociaux; récupérer celui d’Alcoa serait un retour du balancier salutaire après la perte du siège social d’Alcan», soutient le chef de la CAQ.