«La différence n’existe pas si on veut, nous sommes tous différents», a commenté Marie Ravelingien, de l’APHP, qui commentait l’événement régional sous le thème «Comme on se ressemble».
Quel que soit leur handicap, tous les participants ont contribué à l’oeuvre collective composée de carrés de céramique, de verre et de boutons multicolores. Le thème: la fleur de pissenlit en semence sous le soleil, qui lui symbolise le rayonnement de chacun qui enrichit la société. Lorsqu’elle sera achevée, la mosaïque de 10 pieds carrés créée sous la supervision de l’Atelier Phébus, de Grondines, sera exposée lors des activités de l’APHP.
L’APHP a reçu une subvention de 500$ de l’Association québécoise de l’insertion sociale pour financer la création de l’oeuvre collective. Le Club de l’Âge d’or de Donnacona et l’Atelier Phébus ont aussi contribué à sa réalisation.
Le public absent
Seulement deux personnes s’étaient jointes au groupe de l’APHP un peu plus d’une heure avant la fin de la rencontre. «Je trouve dommage qu’il n’y ait pas plus de gens que ça. Quand on est avec eux, on se rend compte que [les personnes handicapées] sont des personnes extraordinaires», a déclaré Michelle Désilets, présente avec sa fille Paméla. Pour elle comme pour les responsables, le mauvais temps explique l’absence des citoyens qu’ils avaient invités.
«Ça serait le fun qu’il y en ait d’autres qui viennent», a souhaité Andréanne Genois, membre de l’APHP. Chaque semaine, elle retrouve son amie Véronique Frenette pour vivre des activités qui brisent leur isolement. Toutes les deux font partie de la chorale de l’APHP. «C’est très bon pour moi parce qu’avant je connaissais seulement Andréanne comme amie», a dit Véronique. «C’est un répit pour moi de savoir que ma fille a des amies», a terminé Michelle.