Lancé à la mi-février, le premier numéro de ce magazine, dont le contenu a été rédigé par trois intervenantes de Mirépi, a été distribué dans les trois écoles secondaires de la région en février. Des exemplaires ont aussi été ont été remis à ceux du centre La Croisée, à des maisons de jeunes, à des cliniques médicales, aux intervenants psychosociaux du CSSS et aux participantes du zumbathon, le 28 février.
«C’est un outil de sensibilisation et de prévention», affirme la directrice de Mirépi Martine Labrie. Les ados sont les premiers ciblés, mais les jeunes adultes et même les mères d’adolescents y trouveront de l’information intéressante.
Des questionnaires sur le romantisme, des conseils sur l’utilisation des médias sociaux, de l’information sur le cycle de la violence au sein du couple et une proposition d’aide en cas de besoin remplissent les 30 pages de ce numéro à la facture graphique branchée. Il renferme aussi les paroles de la chanson «Femme battue» écrite par le rappeur portneuvois Champs exclusivement pour Mirépi.
«On nous a dit que le contenu de la revue était facile à utiliser dans le cadre d’une intervention et qu’il était bien adapté pour répondre aux besoins de plusieurs clientèles», a commenté Mme Labrie.
Mirépi a reçu une subvention de 11 000$ provenant de l’Agence des services santé et sociaux de la Capitale-Nationale pour publier le premier numéro tiré à plus de 2000 exemplaires. L’aide financière a été renouvelée pour 2016, ce qui permettra à l’organisme d’aborder d’autres thèmes dans un second numéro en 2016.
