La firme Raymond Chabot et le séquestre nommé au dossier Jocelyn Renaud ont recommandé à la Cour supérieure hier l’acceptation de l’offre d’achat des Serres Sagami pour les activités des Serres du Saint-Laurent, de Savoura Portneuf et de Savoura Danville.
Le juge a acquiescé et a permis aujourd’hui de finaliser la transaction. La vente devrait se concrétiser au cours des prochains jours, ont indiqué les intervenants.
«Il s’agit évidemment pour nous d’une acquisition grandement stratégique qui nous permettra de consolider notre présence dans l’industrie serricole au Québec», soutient Stéphane Roy, président des Serres Sagami, par voie de communiqué.
«Cette marque emblématique [Savoura] fait partie du patrimoine agricole québécois et mérite de demeurer présente sur la table des Québécois», ajoute-t-il.
Selon M. Roy, les activités de Savoura se poursuivront normalement et aucune réorganisation de personnel n’est envisagée. Les Serres du Saint-Laurent comptent 190 employés répartis à Portneuf, à Saint-Étienne-des-Grès et à Danville. La serre à Portneuf compte 50 employés.
Avec cette acquisition, Serres Sagami, dont le siège social est situé à Sainte-Sophie dans les Laurentides, deviendra le plus important producteur serricole du Québec et un des plus importants au Canada.
L’entreprise commercialise diverses variétés de tomates conventionnelles sous la marque «Sagami» et des tomates biologiques sous la marque «Biologico». La superficie totale en culture dans ses installations au Québec atteindra avec la nouvelle acquisition 25 hectares.
Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Les dettes de Savoura étaient de plus de 20 M$, dont 10 M$ à la Banque Nationale et 6 M$ à la Banque Royale.
Sagami prévoit déjà ajouter une production de concombres anglais de marque Savoura destinée aux chaînes d’alimentation.