Les automobilistes pris en flagrant délit de parler au téléphone ou de texter perdront 4 points d’inaptitude, plutôt que 3 points comme c’était le cas auparavant. L’amende de 80$ à 100$ ne changera pas.
Pour les jeunes conducteurs détenant un permis de conduire probatoire, dont la limite est de 4 points, une telle infraction pourrait signifier la suspension du permis.
«L’utilisation d’un cellulaire au volant d’un véhicule représente une importante source de distraction. Ce comportement dangereux constitue d’ailleurs l’une des principales préoccupations des Québécois et des Québécoises quant à leur sécurité sur les routes. C’est pourquoi la sanction sera renforcée. C’est un appel à la prudence pour tous les usagers du réseau routier», a déclaré le ministre des Transports Robert Poëti lors de l’annonce du renforcement de la sanction le 8 avril.
Un sondage réalisé en novembre dernier par la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) démontre qu’une majorité de conducteurs appuie l’imposition de sanctions plus sévères pour l’utilisation d’un téléphone cellulaire tenu en main pour parler (79%) et pour plus encore pour lire ou écrire des messages textes (93%). Dans ce dernier cas, ce comportement est considéré dangereux par 99% des répondants.
Or, changer ce comportement semble difficile puisque malgré la législation qui interdit de tenir en main un appareil téléphonique au volant et les dangers liés à cette pratique, le nombre d’infractions est en hausse constante. Il est passé de 42 613 en 2009 à 66 660 en 2014.