L’exposition réalisée par le photographe Robert van Waarden comprend 16 portraits et témoignages d’individus, d’Alberta au Nouveau-Brunswick, qui vivent ou travaillent près du tracé prévu pour l’oléoduc Énergie Est de TransCanada.
«Saint-Augustin représente un point symbolique du tracé du pipeline avec la traversée du fleuve prévue ici. Ça explique le choix de cet emplacement pour l’expo», a laissé entendre Marc Duran, de Greenpeace, coordonnateur de l’exposition.
L’artiste van Waarden a sélectionné 16 portraits pour l’expo à partir de la soixantaine d’entrevues qu’il a réalisées au cours des derniers mois. Trois citoyens du Québec y présentent leur point de vue. Le grand chef de Kanesatake, Serge Simon, une mère et propriétaire de Saint-Raphaël-de-Bellechasse, Karine Audet ainsi qu’une étudiante, Isabelle Cadieux Landreville, de Saint-André dans le Bas-Saint-Laurent, s’expriment sur le sujet.
Patrick Rissmann, un citoyen géologue de Saint-Augustin-de-Desmaures, fait partie de la soixantaine de portraits réalisés par le photographe et accessibles sur le site Web alongthepipeline.com.
Présent à l’ouverture de l’expo, il a dénoncé le manque de vision des gouvernements qui pourraient permettre une structure qui restera en place 50 ans.
Un autre citoyen de Saint-Augustin, André Bossinotte, est aussi inquiet. Il verrait un pipeline installé à 23 mètres de sa résidence si le projet va de l’avant.
Colette Tardif, également de Saint-Augustin, craint pour la prise d’eau à Cap-Rouge et ses petits-enfants avec la venue d’un oléoduc.
Le travail du photographe présente en majorité des gens qui manifestent leurs inquiétudes face au projet de TransCanada, mais aussi certains en faveur du pipeline.
Stop oléoduc Portneuf – St-Augustin était partenaire dans la présentation de l’expo dans notre région. L’exposition sera présentée en Ontario au mois d’août. Elle pourrait être de retour au Québec par la suite.
