Fort Jacques-Cartier: la MRC commande une étude

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Par Steeve Alain
Fort Jacques-Cartier: la MRC commande une étude

L’étude réalisée par la firme Cinémanima servira notamment à déterminer combien coûterait un projet de mise en valeur du site archéologique et historique avec accès public.

Le maire de Cap-Santé, Denis Jobin, a indiqué que les premiers résultats de l’étude pourraient être connus l’automne prochain. Entretemps, la Ville a émis un avis d’imposition de réserve pour fins publiques pour la propriété encore privée.

Une réserve pour fins publiques prohibe pendant sa durée toute construction, amélioration ou addition sur l’immeuble qui en fait l’objet, selon la définition du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire.

La Municipalité interdit ainsi des investissements de la part des propriétaires qui pourraient faire augmenter les coûts éventuels d’acquisition. L’avis de réserve est d’une durée de deux ans et il peut être renouvelé pour deux autres années.

L’avis est l’objet d’une contestation au niveau juridique par les nouveaux propriétaires, a signalé le maire Jobin. Il estime qu’il s’agit d’une procédure normale dans les circonstances.

Les précédents propriétaires avaient informé les élus de Cap-Santé de leur intention de vendre et de prioriser l’achat des lieux par la Ville, afin de donner une vocation collective et publique au site. Selon le maire, il était essentiel de connaître les coûts du projet de mise en valeur avant d’acquérir éventuellement la propriété.

Le site classé du Fort Jacques-Cartier, l’un des derniers bastions de la résistance française en 1759 et le Manoir Allsopp construit en 1735 pourraient former un centre régional d’histoire et d’archéologie, selon le scénario envisagé.

Le maire Jobin a souligné que le site pourrait s’intégrer dans le projet de parc linéaire à l’embouchure de la rivière Jacques-Cartier réalisé en collaboration avec la ville voisine de Donnacona.

Il croit que le projet s’inscrirait bien aussi dans la Stratégie de mise en valeur du Saint-Laurent du gouvernement du Québec et le volet tourisme qui lui est associé. «On a la responsabilité de bien documenter ce projet», a affirmé l’élu.

L’étude coûte près de 24 000$. Le Pacte rural contribue pour 17 911$, la MRC, pour 4000$ et les municipalités de Cap-Santé et de Donnacona, pour 1000$ chacune.

 

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