Jacqueline Caron est connue de milliers d’enseignants à qui elle a appris à gérer leur classe avec son manuel «Quand revient septembre». Convertie au roman, elle ouvre un nouveau chapitre de la vie de son héroïne, l’enseignante Justine Vaillancourt.
La résidante de Saint-Augustin-de-Desmaures a publié «Accrochée à un nuage». Il s’agit du deuxième tome d’un ambitieux projet de trilogie qui s’étend sur 60 ans, de 1952 à 2002, amorcé avec «Secoués par l’orage». À travers la vie de l’enseignante Justine Vaillancourt, Jacqueline Caron souhaite «dresser le tableau de l’éveil de l’éducation au Québec». Elle veut également rendre hommage aux enseignantes.
Mme Caron qualifie ses ouvrages de romans réalité car elle puise dans ses souvenirs personnels et professionnels. L’auteure a pris sa retraite après une carrière de 50 dans le monde de l’éducation. Enseignante dans une petite école du Bas-du-Fleuve avant la création du ministère de l’Èducation, elle est devenue directrice. Elle a ensuite développé des théories sur l’enseignement qu’elle a diffusées au Canada et en Europe comme consultante. Elle a écrit sept ouvrages pédagogiques.
Justine Vaillancourt n’est pas Émilie Bordeleau. Même si le contexte familial est présent, Mme Caron décrit moins la vie affective de son héroïne, à la différence de celle des «Filles de Caleb». «Ce qui m’intéresse, c’est le tableau historique», dit-elle.
«Accrochée à un nuage» raconte le mi-temps de la vie de l’enseignante, c’est aussi un hommage aux femmes qui ont milité pour la cause des femmes. «Je veux qu’en Justine on reconnaisse des centaines de femmes», affirme l’auteure. Le troisième tome sera celui de la quête de la reconnaissance.
Son dernier livre est en vente dans plusieurs librairies de la région de Québec, incluant la Librairie Donnacona, et sur le site Internet de l’auteure.