«J’ai fait toutes les représentations que je pouvais faire», a déclaré M. Matte en entrevue le 9 juin. «C’est un héritage du PQ. On est devant un fait accompli, les travaux sont commencés. On l’a fait pour l’intérêt des Québécois, a-t-il ajouté.
Le député rappelle que le gouvernement libéral a obtenu des garanties que Ciment McInnis ne concurrencera pas l’industrie du béton, puisque la cimenterie de Port-Daniel fabriquera exclusivement du ciment, et que l’entreprise vise le marché de l’exportation, par bateau.
«C’est sûr que je ne leur enlèverai pas toutes leurs inquiétudes», souligne M. Matte qui a rencontré des travailleurs en fin de semaine.
S’il dit comprendre la réaction de Luc Papillon, il n’est pas d’accord avec celle du président de l’UCCIP René-Jean Pagé. «Bouder ça ne change rien, déclare-t-il. J’ai été élu pour tous les Portneuvois et j’ai la chance de les défendre.»
Le député croit que la situation n’est peut-être pas si sombre qu’elle n’y paraît. «Je me dis que la situation a des chances de changer, on verra», affirme-t-il, invoquant, «d’ici deux ou trois ans», des possibilités de fusion ou de fermeture et la réalisation de projets titanesques comme la réfection de l’échangeur Turcot à Montréal.
Entre-temps, il invite Ciment Québec et les entreprises de Portneuf qui ont des projets à faire appel au gouvernement. «On va être très attentifs à leurs demandes», assure-t-il. Le député Michel Matte affirme fait tout ce qu’il lui était possible de faire pour défendre Ciment Québec a été fait.