Le taux de la taxe restera à 27¢ du 100$ d’évaluation, indique le directeur général Jean-Pierre Soucy, mais la deuxième année de réduction de la compensation de taxes scolaires par Québec – évaluée à un peu plus de 1,1 M$ cette année – fera grimper le compte de taxes de 8% à 10% en moyenne.
La hausse moyenne du compte de taxes a été de 43% l’an dernier à la suite de la décision du gouvernement de réduire de moitié la péréquation accordée aux commissions scolaires pour atténuer les hausses d’évaluation foncière. La compensation sera abolie en 2015.
La Commission scolaire a retardé l’adoption de son budget parce qu’elle attend toujours du gouvernement la confirmation du montant qu’elle peut aller chercher dans les poches des contribuables. M. Soucy prévoit qu’il avoisinera 13 M$ cette année, en hausse de 1,4%. Elle l’adoptera le 27 août et les comptes de taxes seront envoyés en septembre. Les autres commissions scolaires de la région de la Capitale-Nationale ont aussi repoussé l’adoption de leur budget en août.
M. Soucy s’attend à adopter un budget déficitaire d’un demi-million de dollars. Il anticipe un déficit de 300 000$ l’an prochain au préscolaire et un autre de 450 000$ au secondaire. Il a déjà resserré le budget, dit-il, mais de nouvelles compressions atteignant 500 000$ ont été imposées par Québec et elles auront un impact direct sur les services à l’élève, dont l’aide aux devoirs. «Ces compressions, il faut les absorber. Ça fait mal, ça fait mal beaucoup», a-t-il déclaré lors de la dernière assemblée du conseil des commissaires.
Taux unique
Le Groupe d’experts présidé par Pauline Champoux-Lesage chargé d’étudier le financement, l’administration, la gestion et la gouvernance des commissions scolaires a retenu dans son rapport la proposition émanant de Portneuf qui préconise un taux unique de taxe scolaire pour l’ensemble du Québec. «Chaque élève a droit aux mêmes services où qu’il soit», a affirmé le président Serge Tremblay.