Au cours du dernier mois, des membres bénévoles du comité ont visité plus de 400 foyers et commerces dans le but de brosser un portrait réel des dommages causés par l’inondation.
«Nous souhaitions avoir l’heure juste sur les coûts des inondations pour les résidants, puisque ce n’est pas tout le monde qui réclame son dû à la Sécurité publique», explique dans un communiqué Carole Lépine, instigatrice de cette tournée.
Les familles et commerçants ont été invités à remplir un questionnaire et de détailler ses pertes de tous genres. Ce sondage a révélé, entre autres, qu’environ un sinistré sur trois ne ferait pas de réclamation suite à ce désastre.
Le comité rivière estime à 2 454 864 $ les «pertes économiques reliées aux dernières inondations». Ce montant ne comprend pas les dommages aux infrastructures de la ville.
Selon les estimations faites au lendemain de l’inondation, plus de 250 maisons et commerces ont subi des dommages. C’est sans compter les nombreux véhicules qui ont été perdus. À lui seul, le propriétaire du casse-croûte Ti-Oui estimait ses pertes à au moins 100 000$. Une vingtaine de rues ont été inondées. L’hôtel de ville, ses archives ont été gravement touchées.
Les assurances ne paient pas pour les dommages causés aux habitations. Plusieurs propriétaires ont fait des réclamations à la Sécurité publique. Le ministère ne défraie qu’une partie des dommages, notamment les bien essentiels.
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