C’est pour faire connaître son métier que Raymond Benoit a ouvert les portes de son centre funéraire à Donnacona. Le Centre funéraire Roger Benoît et fils faisait partie de la douzaine de complexes funéraires de la province qui ont ouvert leurs portes le 19 octobre, un événement organisé par leur corporation.
L’événement a permis aux visiteurs de découvrir des lieux inaccessibles au public comme le laboratoire d’embaumement, la chambre froide, le garage avec son corbillard, ses trois voitures et son fourgon funéraire.
«Les gens ont beaucoup de questions, surtout sur les préarrangements funéraires», a expliqué Raymond Benoit qui faisait la visite en compagnie de son fils Philippe, qui a joint l’entreprise familiale il y a 10 ans. Ils estiment que le lien qui unit le centre et ses clients, à partir de la signature d’un contrat de préarrangements jusqu’au décès, est fondé sur la confiance. «Avec la mort, on ne peut pas se reprendre», dit Raymond Benoit qui dirige l’entreprise fondée par son père Roger en 1955.
Depuis toutes ces années, comment a évolué la préparation des funérailles? M. Benoit observe que les gens sont plus prévoyants qu’avant pour leurs arrangements funéraires.
Le déroulement des funérailles est également plus rapide. «Ça va beaucoup plus vite et les gens veulent les cérémonies plus intimes qu’avant», observe le directeur funéraire qui accompagne des familles endeuillées depuis 35 ans. «Les liturgies de la parole animées par un diacre sont aussi plus courantes», avance-t-il, une formule qui offre plus de souplesse et qui répond mieux aux exigences des gens sont moins pratiquants qu’avant.
La demande pour la crémation est en croissance. Bon an mal an, les salons funéraires de l’entreprise à Neuville, Donnacona, Cap-Santé et Saint-Casimir préparent les funérailles de 125 défunts. Y a-t-il une période plus achalandée dans l’année? Pas vraiment, répond Raymond Benoit, en soulignant que novembre n’est pas forcément le mois des morts.
