Tous les profits de l’organisme communautaire consacré à la revente de vêtements et d’objets d’occasion à prix minimes sont versés à la Fabrique. Ils lui ont procuré une liberté financière pour rénover l’intérieur et l’extérieur de l’église, souligne M. Bertrand, qui préfère taire le chiffre d’affaires.
Le Comptoir des aubaines a 14 ans. La présidente de la Fabrique de l’époque, Monique Héon, l’a ouvert pour équilibrer le budget et aider les plus démunis. Elle a quitté le comptoir l’an dernier, mais elle laisse un bel héritage, assure Philippe Bertrand.
Le Comptoir des aubaines est ouvert six jours de la semaine de 9h à 16h et deux soirs. Les prix varient de 25¢ à une douzaine de dollars. On y retrouve vêtements, chaussures, jouets, meubles et appareils électroniques.La clientèle fait de belles découvertes, souligne Julienne, une des bénévoles. «Les gens reviennent parce qu’ils sont contents», dit-elle. «Tout le monde est gagnant; la Fabrique, les clients et les bénévoles», renchérit le porte-parole.
La clientèle a changé. Elle rajeunit. Les plus jeunes sont très conscientisés à la récupération, constate M. Bertrand. Plusieurs jeunes familles fréquentent le Comptoir des aubaines. La demande est très forte, selon les bénévoles. La clientèle provient des municipalités voisines de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, de Val-Bélair et de plusieurs municipalités de la MRC de Portneuf.
L’organisme compte sur une vingtaine de bénévoles, dont six réguliers. Certains viennent occasionnellement au sous-sol de l’église ou travaillent à la maison pour assurer la qualité de la marchandise vendue. «On utilise les forces de chacun. Les gens se sentent utiles», commente M. Bertrand. Marie-Claude est une nouvelle bénévole. Elle a joint l’équipe il y a deux semaines. «J’avais du temps à donner, c’était près de chez moi et j’aime l’organisme», a-t-elle dit. Les bénévoles font la cueillette et la livraison de marchandise.