La Régie contrôlera les odeurs de gaz

La Régie contrôlera les odeurs de gaz

De fortes odeurs de gaz se dégageant du site d’enfouissement de la Régie régionale de gestion des matières résiduelles de Portneuf  incommodent les habitants de Neuville et de Pont-Rouge depuis plusieurs mois. La Régie utilisera un nouveau procédé dans les prochaines semaines pour régler ce problème d’émanation.

Les habitants respirent du méthane qui provient du site d’enfouissement lorsque la pression atmosphérique est basse et que le vent est faible. Le gaz s’échappe du bassin qui reçoit le lixiviat – liquide qui a percolé à travers les ordures – avant d’être traité et est rabattu sur les secteurs sud de Pont-Rouge et nord de Neuville.

Selon le directeur général de la Régie, Jean-Luc Mercure, d’autres sites d’enfouissement techniques munis de membranes imperméables sont aussi confrontés à ce problème. Lorsque les matières résiduelles sont disposées dans un lieu d’enfouissement, la matière organique qu’elles contiennent est décomposée et amène la formation de biogaz en absence d’oxygène. Le biogaz est principalement constitué de méthane et de dioxyde de carbone. Ce gaz incolore contient de nombreux composés dont certains sont odorants. Le principal est le sulfure d’hydrogène qui possède une odeur caractéristique d’œufs pourris.

Un réseau de tuyauterie permet d’acheminer les gaz vers une station de pompage. Selon M. Mercure, une torchère brûle les gaz générés par les déchets. Le lixiviat qui contient aussi du gaz est pompé vers un bassin, mais le liquide est à l’air libre pendant quelque temps avant son traitement.

Parfumer ou arroser

Le Régie avait deux options, explique son président Bernard Gaudreau. Utiliser un parfum pour masquer les odeurs sur le site ou se servir de gicleurs pour produire une bruine qui empêchera le gaz de se dissiper dans l’air. C’est ce dernier procédé qu’a choisi la Régie. Un puits doit être creusé au cours des prochains jours et l’équipement installé d’ici peu, a indiqué M. Mercure.

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