Saint-Raymond veut animer son centre-ville

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Par Denise Paquin
Saint-Raymond veut animer son centre-ville

La Ville de Saint-Raymond veut animer son centre-ville pour en faire un lieu vivant qui attirera les gens. Les premiers aménagements prévus cet été donneront un aperçu de la mise en valeur qui s’amorce. «Aujourd’hui, les gens veulent vivre une expérience agréable, dit le directeur général de la Ville François Dumont. La réflexion que nous avons est qu’il faut donner aux gens une raison de se déplacer. Il faut offrir une expérience.» Le comité qui s’active depuis un an et demi à concevoir ce projet marketing a dévoilé les actions qui pourront être mises de l’avant à une cinquantaine de gens d’affaires le 13 mars. «Après un an et demi , nous pensons avoir trouvé notre filon de concept», dit François Dumont. Le projet est mené conjointement avec les organismes économiques locaux, comme la Corporation de développement, la Société de développement commercial et la Chambre de commerce, et la Fondation Rues Principales. Le comité travaille sur plusieurs plans. Le premier est de faire éclater le cadre du centre-ville, limité au quadrilatère formé par les rues Saint-Joseph, Saint-Cyrille, Saint-Jacques et Saint-Maxime. Le but est d’inclure plusieurs attraits situés à un jet de pierre. «Nous avons le parc Alban-Robitaille, le parc riverain. On peut créer des circuits de randonnée historiques pour piétons ou vélo», indique François Dumont. La mise en valeur des attraits existants passe aussi par l’amélioration de l’infrastructure, notamment l’éclairage, la signalisation, le stationnement, l’aménagement de places, l’ajout de mobilier urbain léger et de bornes pour orienter les passants, par exemple, et la recherche de moyens d’animer la vie urbaine. Placotoirs La mise en valeur par la Fondation Rues Principales tout comme les coûts associés au projet doivent être définis dans les prochains mois pour une mise en place en 2019. Mais les Raymondois pourront voir et tester dès cet été les premiers aménagements. L’élément qui risque de faire le plus jaser est le bien nommé «placotoir». On en trouve des exemples dans les quartiers de Québec, par exemple. Il s’agit de miniterrasses aménagées à la place d’un ou deux espaces de stationnement. Les gens s’y retrouvent pour jaser ou se reposer. Très vite ces lieux sont adoptés et deviennent animés. François Dumont indique que l’aménagement d’une ruelle est aussi envisagé tout comme la signalisation d’un premier circuit piétonnier.        

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